Cinemafantastique vous propose une critique jeune des films les plus vieux au plus récents traitant du fantastique dans sa globalité. Horreur, gore, fantômes ...
Sommaire :
Beau festival
Infernal
Fatal
Fénoménal qui
Fout un bon moral
(Acrostiche laekenois)
Cette année, le BIFFF fait très fort en proposant à l’affiche quatre métrages émanant de Belgique. Artefacts, Le prince de ce monde, I against ghost et Nothing Sacred...
Nous, Belges, on aime la Belgique et on n’a pas résisté à l’envie de vous présenter l’une de ces oeuvres. Alors, entreprenants que nous sommes, nous n’avons pas hésité une seule seconde à épier Emmanuel Jespers, réalisateur du court métrage Deux soeurs et co-réalisateur avec Giles Daoust du film Artefacts, deux films en compétition au festival cette année. Se planquant derrière sa bagnole, surveillant ses va-et-vient sous la douche, nous avons profité d’une unique opportunité alors qu’il sortait faire des courses pour lui tendre notre micro...
Vous allez voir, chers lecteurs, il n’a pas sa langue dans sa poche, le bougre...
Certes, le festival c’est l’occasion de se payer des tas de stress pour pas cher. Certes, le genre est omni-représenté au BIFFF et ce, en général dans le but de vous en foutre plein les mirettes et de vous faire courber l’échine à cause de l’intensité des frissons qui la traversent.
Mais, pourquoi ne pas se payer une petite pause dans ce monde de brutes ? Pourquoi ne pas s’autoriser une heure et demi de sourires, histoire de relâcher des zygomatiques mis à lourde épreuve depuis le début de la semaine ? Pourquoi ne pas accueillir à bras ouverts cette comédie fantastique où nous pourrons retrouver la très belle Christina Ricci (un peu moins jolie ici !), métamorphosée en laie (et oui, bande d’incultes, c’est la femelle du sanglier) au groin très peu enviable (je vous avais dit qu’elle était moins belle) ? Arrêtons de nous poser des questions et fonçons voir ce film. Croyez-moi, il va vous en boucher un groin... euh, un coin !
Le pitch de base :
Une sorcière a jeté un sort sur la première fille qui nait dans la famille Wilhern : Pénélope. Pour y échapper, elle devra épouser un garçon issu de la noblesse. Pénélope est une romantique. Elle décide de fuir loin de sa famille et d’affronter le Monde. Elle découvrira que le mauvais sort, il faut l’ignorer et s’accepter telle qu’elle est.
La bande annonce :
Sommaire :
C’est parti, c’est officiel, le journal du BIFFF est lancé ! Chaque jour que Djeu (appellation courante de notre Seigneur en Wallonie) fait, nous n’aurons de cesse de vous informer de l’ambiance du festival, des perles et des séries Z qui sont projetées, des invités qui hantent les bâtiments de Tour et Taxis.
Quotidiennement, vous pourrez vous esbaudir devant nos rapports sur les films, nos critiques, nos attentes, nos joies et nos peines, nos états d’âme en quelque sorte... Pour ce faire, de multiples surprises : des critiques, des interviews exclusives, des previews et le superbe dicton du jour...
Prenez tout le plaisir que vous pouvez avec ce journal, amuse-gueule parfait de ce festival de malade...
BIFFF du printemps,
Depuis l’hiver je t’attends
Depuis le mois de décembre
Ma bistouquette en tremble
(Proverbe alsacien)
Alors qu’on croyait le cinéma de genre mort et définitivement enterré en terre française depuis l’arrêt de la série Julie Lescaut, voilà que déferlent sur nous des entreprises parfois brouillonnes mais toujours couillues. Dans ce panorama généralement empli d’oeuvres plus horrifiques que fantastiques (pensons à A l’intérieur ou Frontière(s)), Vestiel relève la tête et ose s’adonner à un genre très peu représenté chez nous : la SF. Avec son ami Clovis Cornillac, il signe une oeuvre fortement inspirée des BD et lui donne le ton lugubre d’une crypte post apocalyptique. Retour sur Eden log avec notre ami Franck avant sa projection au festival de Bruxelles ce lundi 31 mars...
Crimes à Oxford (The Oxford murders en anglais dans le texte) est l’une des attentes principales de ce festival. Pourquoi un tel engouement ?
D’abord parce que le film signe le retour de quelqu’un qu’on aime bien : Alex de La Iglesia. Durant de nombreuses années, Alex est resté à l’écart du genre tout en y touchant toujours un petit peu (Mes chers voisins, Le crime farpait). Alors, quand on apprend que l’hombre sera à la tête d’un thriller, ça donne forcément des frissons dans tout le corps.
Ensuite, il y a la présence d’acteurs chevronnés comme Elijah Wood (Le seigneur des anneaux, The faculty) et de John Hurt (Elephant man). On se dit que définitivement, Alex a mis les petits plats dans les grands et fera tout pour nous séduire...
Le pitch de base :
Une vieille dame est assassinée à Oxford. Son corps est découvert par deux hommes qui se rencontrent à ce moment-là pour la première fois : Arthur Seldom, un grand professeur de mathématique et de logique et Martin, un étudiant qui vient d’arriver dans l’université et qui rêve d’étudier avec Seldom. Rapidement d’autres meurtres ont lieu, tous annoncés par des symboles bien singuliers. Martin et le professeur s’associent pour retrouver les pièces du puzzle. Rien ne sera comme il paraît. L’identité du meurtrier sera une réelle surprise et son motif encore plus.
La bande annonce :
Critiques :
Regarder un film dans une salle de cinéma, c’est sympa. Sauf qu’on a toujours dans le dos des imbéciles qui téléphonent ou se repoudrent le nez grâce à une lampe-torche même pas camouflée. Et quand ces mêmes gens se mettent à parler pendant le film, pfff... N’est-ce pas ?
Sauf que, regarder un film, ça doit rester une fête. Surtout dans le cas de films de genre. On a tellement peu l’occasion d’être réunis pour célébrer ça... Et bien, chers amis, le BIFFF, c’est la fête à laquelle vous n’aviez jamais rêvé. C’est une ambiance démentielle où chacun trouve sa place. C’est une folie tourbillonnante de tous les instants...
Vous me croyez pas ? Regardez plutôt ceci alors :
Sommaire :
Bifff art, vous avez dit Bifff art ?
(Interrogation de Philippe Busquin)
On ne cesse de vous le dire : le genre français est en pleine explosion. Enfin, bon, modérons nos propos : on n’est pas encore au niveau des productions hispaniques ou hollywoodiennes. Mais, c’est tout de même mieux que rien !
Si Alexandre Aja a ouvert la voie, il s’est vu rapidement suivi par Moreau et Palud, Bustillo et Maury, Franck Vestiel, Eric Valette et consorts. Au sein de ce groupuscule de fanas du genre qui n’ont de cesse que d’en rehausser le niveau sur un sol français peu fertile en la matière, il en est un qui s’est détaché du peloton en osant ce qu’aucun n’avait osé avant lui. Rebondissant sur les désastreuses élections de 2002, le bougre imagine la pire des choses qui soit : l’opposition entre des djeuns un peu délinquants sur les bords et une famille de nazis dégénérés...
Replongeons-nous dans la genèse de cette oeuvre avec l’aide de son réalisateur : le très sympathique Xavier Gens...
Au sein de cet immense festival empli d’oeuvres en tous genres émanant de tous horizons, qui n’a pas envie de gratter pour découvrir LE film à ne pas rater, LA perle à ne manquer sous aucun prétexte ?
Ce film, ce ne sont pas les guests de Gerardmer qui me contrediront (certains sont, paraît-il encore collés aux sièges)est une véritable bombe. A l’instar de son homologue hispanique L’orphelinat, [Rec] est visuellement irréprochable. A l’instar des plus grands classiques du genre, [Rec] fait peur et même très peur ! Une révolution, un mythe qui se forme et la consécration ultime de ce réalisateur pourtant déjà incontournable... Foncez-y et déchaînez-vous devant ce joyau de terreur !
Le pitch de base :
Angéla est journaliste pour une télévision locale. Accompagnée de son caméraman, elle relate le quotidien de ceux qui travaillent la nuit.
Ce soir, elle est dans une caserne de pompiers. La nuit est calme, aucune urgence. Jusqu’au coup de fil d’une vieille dame qui réclame du secours. Le tandem suit les pompiers et découvre en arrivant sur place des voisins très inquiets. D’horribles cris ont été entendus dans l’appartement de la vieille dame. Angéla perçoit la tension des habitants, son reportage devrait enfin sortir de la routine... Elle n’imagine pas à quel point !
La bande annonce :
Sommaire :
Quand The eye sort, Palud sourit, Moreau rat !
(proverbe québécois)
Avec son charme et son talent incontestable, Neil Marshall (dont on pourra voir dès dimanche 30 le merveilleux Doomsday) n’a pas hésité à attirer à lui non seulement la femme la plus mignonne de Belgique mais également l’une des plus grandes journalistes de ce pays. Axelle Carolyn, dont la délicatesse de la plume n’a d’égal que sa sympathie naturelle, émigre donc outre Manche pour embrasser une carrière (en plus de Neil !) empreinte autant de journalisme que de cinéma.
Après un passage furtif dans Beneath Still waters de Bryan Yuzna (2005), la voilà chargée des maquillages dans le nouveau film de son mari : Doomsday. Mais la belle n’en oublie pas son passé de journaliste puisqu’elle nous prépare en ce moment même un bouquin qui ravira tous les fans de films de genre...
Lisez son interview et tombez vous aussi sous le charme...
Des mois qu’on l’attend, le nouveau film de George Romero, le dieu des zombies. Depuis son sympathique Land of the dead (bien qu’un peu moins bon que le reste de la saga), l’ami George nous a bien manqué. Pour nous remercier de cette longue attente, il nous replonge non seulement au sein du pays des zombies, mais se paie même le luxe de réaliser une préquelle à sa cultissime Nuit des morts-vivants. De quoi bien ouvrir l’appétit...
Bien mieux, pris dans le tourbillon bien malgré lui du cinéma horrifique contemporain (rappelons le [Rec] de Paco Plaza et Jaume Balaguero et le Cloverfield de Matt Reeves), Romero s’attèle à nous plonger dans un film au style documentaire puisque tout nous est montré à travers les caméras de vidéastes amateurs.
D’amateurisme pourtant, il n’y en a point dans la réalisation de ce futur chef-d’oeuvre (prix du jury, du jury jeunes et du public au précédent festival de Gerardmer). Rien n’a été laissé au hasard et vous aurez même le bonheur de voir passer à l’écran Wes Craven et entendre la voix de Stephen King, rien que ça !
Nouvelle critique du réalisateur penchée cette fois sur un trait plus contemporain de nos sociétés puisqu’il s’échine à mettre en lumière l’obsession des blogs et autres apports médias des jeunes tels que les appareils photo des téléphones portables ou internet... Toutes ces nouveautés permettent un flux incontrôlable des informations et permet aux idées manipulatrices de se fondre dans la masse...
Voilà donc une oeuvre qui promet bien du plaisir...
La bande annonce :
Le trailer de Diary of the dead
16h00
Appleseed ex-machina
Réalisé par Shinji Aramaki
Avec Kouichi Yamadera, Ai Kobayashi, Joseph Chou
Pays : Japon
Langues : VO st. bil. et anglais
18h00
The Detective
Réalisé par Oxide Pang
Avec Aaron Kwok, Jo Kuk, Siu Ming Lau
Pays : Hong Kong
Langues : VO st. bil. et anglais
20h00
Crimes à Oxford !!! Critiqué par ici !!!
Réalisé par Alex de La Iglesia
Avec John Hurt, Elijah Wood, Dominique Pinon
Pays : Espagne, France, Angleterre
Langues : VO st. bil.
22h00
Diary of the Dead
Réalisé par George Romero
Avec Shawn Roberts, Megan Park, Chris Violette
Pays : USA
Langues : VO st. bil.
24h00
Machine girl
Réalisé par Noboru Iguchi
Avec Kentaro Shimazu, Minase Yashiro, Taro Suwa
Pays : Japon
Langues : VO st. bil. et anglais
Le principe
Ils ont déjà attaqué San Francisco et Londres... Le virus se propage dans le monde et est aux portes de Bruxelles. Protégez-vous ! Attention... Les zombies arrivent !
Nous sommes une brochette de rôlistes bruxellois aimant bien délirer. En attendant le prochain gouvernement, on trouve Bruxelles trop sérieux à notre goût. Comment remédier à ça ? Avec une bonne vieille attaque de zombies !
L’événement se déroulera un samedi après-midi aux alentours de la Grand Place. Venez avec vos amis, on se charge du maquillage. Nous désirons attaquer la Grand Place, la Bourse et la rue Neuve.
Est-ce légal ? La législation belge autorise le grimage à condition que le visage reste reconnaissable. Attention, les costumes et les uniformes eux, par contre sont interdits. Mais la nature du zombie se veut d’être habillé en civil et non en Village People. Concernant les grands rassemblements, une demande d’autorisation est en cours.
Maintenant, aucune loi n’interdit de marcher bizarrement, gémissant la bouche ouverte les mains tendues vers des touristes ébahis. À condition de ne pas les toucher, évidemment !
Règles du jeu
* Pointez-vous au centre de maquillage
* Les heures et lieux exacts seront publiés quand l’autorisation de rassemblement sera confirmée.
* Ne souriez pas devant l’objectif
* Restez un zombie, ne discutez pas avec votre voisin quand la caméra vous filme.
* N’entrez pas dans les magasins.
* N’entrez pas dans les galeries commerciales
* Ne touchez pas les passants
* Ne suivez pas les passants
* Suivez votre maître zombie
* N’attaquez que les acteurs infiltrés que votre maître zombie vous indiquera
* Si la police vous donne des ordres, arrêtez de faire le malin.
Le top 5 des attentes
Mae-Nak
1° Doomsday
2° Diary of the dead
3° Machine Girl
4° The stuck
5° Bukarest Fleisch
Carrie
1° Crimes à Oxford
2° Doomsday
3° Diray of the dead
4° Machine Girl
5° The stuck
Damien
1° Diary of the dead
2° The fall
3° Doomsday
4° Funny Games US
5° Stuck
Evil Seb
1° Machine Girl
2° Dai Nipponjin
3° 13 Belvoed
4° Dard divorce
5° [Rec]
Gore Sliclez
1° Doomsday
2° [Rec]
3° Diary of the dead
4° Stuck
5° Funny games Us
Uncle Sam’s
1° Crimes à Oxford
2° Diary of the dead
3° Doomsday
4° [Rec]
5° Machine girl
Leur préparation physique et mentale d’avant BIFFF
Mae-Nak
L’envie est là, depuis longtemps, l’état de manque me taraudait, mais ça y est ! Le BIFFF nouveau est là et draine en moi divers sentiments : la PEUR, celle de Bruxelles, trop grande ville pour moi, petit maquisard carolo, la SOIF, celle du sang bien frais servi à la régalade par mes réalisateurs favoris, l’AMOUR, celui du septième art et des avant-premières mondiales et, surtout, l’IMPATIENCE, toujours plus grande et plus forte !
Pour lutter contre cette dernière, une seule chose à faire : se noyer dans les œuvres remarquables primées les années précédentes lors de ce grand festival qu’est le BIFFF : au menu donc, La sagesse des crocodiles, La secte sans nom, Marebiro, Gozu, May et d’autres joyeusetés du genre !
Cette préparation minutieuse dure maintenant depuis quelques semaines et pousse mon envie (mais aussi mon côté asocial) dans ses derniers retranchements ! On entend d’ailleurs mon cœur battre la chamade quand je me paluche (c’est important aussi dans toute préparation qui se respecte !) en pensant à Marshall, Balaguero ou Gordon, que je rencontrerai bientôt !
Carrie
Mae-Nak me torture avec ce festival depuis des mois. Aussi ai-je décidé de le prendre au pied de la lettre et de m’y mettre moi aussi ! Ma préparation fut celle des grands guerriers : avant même le début du festival, je me suis échauffée avec les superbes bandes-annonces des films tant attendus !
Je peux désormais le dire, je suis fin prête à jouir devant les œuvres de Marshall, Romero et de la Iglesia ! Je pousserai de hauts cris enthousiastes, bondirai aux quatre coins de la salle, prêterai une oreille attentive à tout et à tout le monde et n’en aurai que faire de mes douze heures de sommeil habituelles.
Je suis vraiment prête, qu’on se le dise ! The return of Carrie, it’s for soon !
Evil Seb
Préparer un Bifff c’est tout un art, surtout quand comme moi, on y est présent dans sa quasi intégralité et qu’on vient de l’étranger. D’abord trouver le moyen de s’y rendre, cette année ce sera le car vu que ma douce moitié ne me rejoindra que le mercredi. S’y rendre n’est pas tout : une fois sur place il faut trouver où se loger et c’est là qu’on rameute tous les potes bruxellois ainsi que la famille restée au pays afin de pouvoir dormir quelques heures entre deux journées bien chargées. Ces considérations logistiques presque résolues, il faut s’attaquer au programme. Quels films voir ? Quels débuts de films manqués afin de se consacrer aux rencontres invités et enfin quels films zapper afin de pouvoir manger. Se nourrir sur place est important aussi bien que le bifffeur averti aura pris soin de débuter, deux semaines avant l’ouverture des festivités, un régime a base de sucre lents et de féculents. En gros, patates et pâtes histoire de faire des réserves le moment venu. Ceci fait, il pourra se contenter d’une mitraillette par jour avalée entre deux séances.
Il faut aussi se préparer psychologiquement à affronter toutes sortes de créatures étranges : vampires, goules, spectres et zombies bien sûr mais aussi et surtout les habitués du festival, dont je commence à faire partie, hirsutes, affamés de chair fraîche et hurlant les pires insanités durant les projections. L’habitué du Bifff ne quitte jamais son appareil photo ainsi que ses photos et jaquettes de dvd a se faire dédicacer. Une fois cette faune étudiée et ces quelques conseils connus, le Bifff devrait bien se passer. Je dis devrais car au Bifff rien ne se passe jamais comme on l’avait prévu et c’est surtout ça qui fait son charme.
Gore Sliclez
Un voyage au cœur de l’enfer, pour un provincial comme Gore Sliclez, cela se prépare des mois à l’avance. Boussole, lampes de poche et jambonneaux fumés la Traban est remplie jusqu’au plafond ! Avec sa douce moitié (pas besoin de la tirer par les cheveux non, non), le bûcheron des Carpates va arpenter les couloirs (en feu ?) de Tour et Taxis pour rencontrer la communauté (de psychopathes ?) de geeks venus assister au gratin du fantastique horrifique. Si vous entendez un ronronnement en salle 1 durant la Fantastic Night c’est soit que Gore ronflera du sommeil de juste (la route est longue), soit qu’il aura allumé par plaisir sa tronçonneuse écarlate pour exprimer sa joie enfin assouvie… Vamos !
Uncle Sam’s
Une overdose de frissons, une indigestion de tripailles, une foultitude d’images cauchemardesques, voilà ce que promet ce 26ème BIFFF ! Parmi les 25 films (approximativement) que je compte m’engloutir, j’attends tout particulièrement le nouveau Alex de la Iglesia (Crimes à Oxford), le dernier « zombie flick » du maître Romero (Diary of the Dead), le post-apocalyptique Doomsday de Neil Marshall, la claque [Rec] du duo Balaguero/Plaza ou encore des œuvres plus délirantes aux titres évocateurs tels que The Machine Girl ou Jack Brooks Monster slayer. J’espère aussi pouvoir serrer la main de Stuart Gordon ou croiser le regard de la belle Lisa Marie. Je suis prêt, je trépigne, je suis chaud bouillant ! Mes yeux sont clean et mon esprit est grand ouvert. BIFFF me voilà
Damien
"Maman ! (oui, je vis toujours chez elle, et alors ?), tu fermes la cave à clé histoire que personne ne dorme dans mon lit ?"
Sommaire :
A la saint Romero, zombies à gogo !
(exclamation de Pittsburgh)
Ben oui ! La cérémonie d’ouverture a eu lieu ! On est en plein dedans là. On peut plus y échapper. Le malaise vagual arrive à grands pas, les bras deviennent aussi mous que le cerveau de Bart De Wever ou que les cuisses de miss Monde 1948, on n’y croit pas mais pourtant c’est fait : le BIFFF nouveau est arrivé.
Magnifique bouquet, délicieux arôme, robe à tomber par terre, n’est-il pas ? L’ouverture, disais-je, avant d’être assez grossièrement coupé par moi-même, a donné lieu à la projection du film The eye. Bon, on me dira, on a déjà vu mieux comme entrée en matière. Ben, disons qu’on peut y voir deux signes. D’abord, une ouverture par des cinéastes français, ça se refuse pas. C’est toujours pour les mêmes d’habitude alors le festival a voulu soutenir à sa façon l’émergence de ces nouveaux talents tricolores en attente d’une confirmation. Et puis, pour chauffer une salle, quoi de mieux que le corps superbement galbé de Jessica Alba ? (non, pas celui de Maria Pacôme, bande de vieux pervers !)
Bref, nous en tout cas, si on adore Moreau et Palud, on n’était pas très excités par leur remake de commande et on préfère vous laisser en juger par vous-mêmes...
Michael Haneke nous revient avec son fameux Funny games ! Sorti une première fois en Allemagne en 1997 avec des acteurs schleus et des dialogues dans la langue de Goethe, Funny gmes n’est jamais parvenu outre Atlantique et n’a pas séduit un public américain que le réalisateur comptait pourtant toucher en américanisant le titre de son oeuvre.
Dès lors, un remake est mis en chantier aux States afin de conquérir une fois pour toutes les Amerloques. Et qui mieux que Michael Haneke lui-même pour se mettre aux manettes une nouvelle fois ? A nouveau scénariste et réalisateur, Haneke reprend plan pour plan son chef-d’oeuvre auquel il a juste ajouté (puisque, dans l’original, les maisons elles-mêmes avaient été construites sur le modèle étasunien) des acteurs autochtones et pas n’importe lesquels : Naomi Watts, Tim Roth et Michael Pitt...
Admirez en toute décontraction ce film fou, fou, fou...
Le synopsis :
Alors qu’ils passent de paisibles vacances près d’un lac, George et son épouse Anna reçoivent la visite de deux adolescents, qui vont les séquester et les torturer à mort.
La bande annonce :
Le trailer de Diary of the dead
18h00
The Hideout
Réalisé par Pupi Avati
Avec Treat Williams, Laura Morante, Burt Young
Pays : Italie, USA
Langues : VO st. bil.
20h00
Funny Games U. S.
Réalisé par Michael Haneke
Avec Tim Roth, Naomi Watts, Michael Pitt
Pays : Angleterre, USA, France
Langues : VO st. bil.
22h00
The cottage
Réalisé par Paul Andrew Williams
Avec Andy Serkis, Reece Shearsmith, Doug Bradley
Pays : Angleterre
Langues : VO st. bil.
24h00
Réalisé par Jaume Balaguero et Paco Plaza
Avec Ferran Terraza, Manuela Velasco, Jorge Serrano
Pays : Espagne
Langues : VO st. bil.
02h00
A l’intérieur !!! Critiqué par ici !!!
Réalisé par Alexandre Bustillo et Julien Maury
Avec Aymen Saidi, Alysson Paradis, Béatrice Dalle
Pays : France
Langues : VO st. nl.
04h00
Black water
Réalisé par Andrew Traucki et David Nerlich
Avec Andy Rodoreda, Diana Glen
Pays : Australie
Langues : VO st. bil.
06h00
The house
Réalisé par Monthon Arayangkoon
Avec Inthira Chaloenpura, Chamanun Wanwinwasara
Pays : Thailande
Langues : VO st. bil. et anglais
Ce samedi 29 mars à partir de 13h00, vous pourrez assister au Body painting. What’s that ?, me direz-vous... Patience les amis, ça vient !
Le 22ème International Body Painting Contest vous proposera une fois de plus des peintures corporelles (mmh) sorties de l’imaginaire des meilleurs artistes-maquilleurs internationaux. Les maquillages seront réalisés en direct sous vos yeux ébahis dès 13h00 et vous aurez également droit à un défilé hors du commun à partir de 16h00 dans la grande salle, défilé suivi de la remise des prix...
Un aperçu ?
Sommaire :
Rien qu’avec Lio,
Le casting vaut zéro
Le prince de ce monde
Est vraiment bien immonde
(poème scandé par les spectateurs du BIFFF après le film de Manu Gomez)
Penelope
Mae-Nak : 2 étoiles
Un peu d’humour, beaucoup d’eau de rose. Un conte fantastique à voir avec des yeux d’enfants.
Carrie : 2 étoiles
Un film enfantin sympathique qui ne brille hélas pas par son originalité.
The substitute
Mae-Nak : 3 étoiles
Un film sympa et touchant qui hélas n’évite pas le piège des films habituels...
Evil Seb : 3 étoiles
The faculty version école primaire. Pas inoubliable mais sympathique et porté par une jolie photographie.
Carrie : 2 étoiles
Impression de déjà-vu et trop peu de suspense : décevant !
Doomsday
Mae-Nak : 5 étoiles
Marshall donne au mot action son sens le plus beau, le plus fort ! Du jamais vu ! On ne souffle pas pendant 1h30 !
Carrie : 4 étoiles
Trop d’action tue l’action, c’est sans doute ce qui empêche l’excellent Doomsday d’atteindre le rang de chef-d’oeuvre !
Uncle Sam’s : 3 étoiles
Neil Marshall offre un non-stop action movie terriblement généreux. Pas un instant à perdre, faut que ça pète et que ça saigne. Du pur divertissement qui n’a pas d’autre ambition que de réjouir les fans du genre. Pari gagné !
Damien : 4 étoiles
Quelques incohérences contrebalancées superbement par un rythme tonitruant et une générosité de tous les instants.
Gore Sliclez : 4 étoiles
Doomsday est beaucoup trop inégal que pour revendiquer la même
respectabilité
que ses œuvres précédentes. Un opéra
heroico-fantastico-historico-horrifico
rock bourré à craquer d’hommages et qui paradoxalement oublie, parfois,
son but
initial, celui de divertir.
The shadow spirit
Evil Seb : 1 étoile
Programmé un film très complexe à la narration plus qu’éclatée à minuit trente, c’était pas vraiment une bonne idée...j’ai pas entravé grand chose et le peu que j’en ai compris ne m’a pas passionné du tout. Reste une esthétique soignée...
Relativement peu attendu car fustigé par de cinglantes critiques, I know who killed me semble assez mal parti. Réputation fâcheuse, actrice principalequi laissent de nombreuses personnes perplexes, pitch extrêmement convenu et dont on a déjà été gavés, le métrage ne semble posséder aucune carte de son côté pour épater un public adulte mais pourrait réussir à toucher le public adolescent visé...
Le phénomène a connu de nombreuses récurrences précédemment. Pensons aux suites de Souviens-toi l’été dernier ou encore Urban legends qui se sont faits un petit magot sur les ventes DVD grâce à ces brassées d’acnéiques tout entier acquis à la cause de ces slashers périmés avant d’être sortis. Ceci dit, on se fera une raison et on mettra nos préjugés de côté pour tenter d’être le plus objectif possible. Vous voulez un aperçu ? Lisez la critique de Gore Sliclez pour vous contenter...
Synopsis
Aubrey Fleming, une jeune lycéenne de bonne famille est enlevée et torturée par un tueur en série. Après être parvenue à s’échapper, la jeune fille reprend conscience à l’hôpital et affirme qu’elle n’est pas celle que tout le monde pense et que la vraie Audrey Fleming est toujours en danger de mort.
La bande annonce
Trailer de I know who killed me
La critique
La critique de I know who killed me
16h00
Kala Dead time
Réalisé par Joko Anwar
Avec Fachri Albar, Shanty Ario
Pays : Indonésie
Langues : VO st. bil. et anglais
18h00
Bukarest Fleisch
Réalisé par Andy Fetscher
Avec Philip Hagmann, Friederike Kempter
Pays : Allemagne
Langues : VO st. bil.
20h00
I know who killed me
Réalisé par Chris Siverston
Avec Lindsay Lohan, Brian Geraghty
Pays : USA
Langues : VO st. bil.
22h00
Shiver
Réalisé par Isidro Ortiz
Avec Junio Valverde, Mar Sodupe
Pays : Espagne
Langues : VO st. bil. et anglais
24h00
Dard divorce
Réalisé par Olaf Ittenbach
Avec Barrett Jones, Martina Ittenbach
Pays : Allemagne
Langues : VO st. bil. et anglais
Sommaire :
Haneke, ma soeur Haneke, ne vois-tu rien venireke ?
(interrogation du Bruxellois après Funny games)
On vous l’annonce depuis quelques temps déjà, le renouveau du cinéma horrifique français est entamé. Depuis la voie ouverte par Alexandre Aja et son Haute Tension, quelques essais fort sympathiques ont été faits dans le pays de Molière. Ainsi, nous avons pu dénombrer Ils, Frontière(s), Dante 01 ou encore Eden Log.
Baigné dès l’enfance des les films de genre, le petit Alexandre Bustillo est devenu grand (voire même très grand !) et, avec son comparse Julien Maury, a fini de consacrer un genre très peu en vogue en France grâce à son splendide A l’intérieur. Nous vous avons déjà dit tout le bien qu’on pensait de cette petite bombe, véritable présage des chefs-d’oeuvre à venir dans le chef des deux réals. L’occasion se présente à nouveau (puisque le film est projeté ce soir à la Fantastic Night) grâce à cette interview d’Alexandre Bustillo...
Apprécié par l’ensemble des chroniqueurs, le nouveau Alex de La Iglesia méritait une place d’honneur dans notre journal du BIFFF. Pourtant, l’Espagnol avait une grande concurrence puisqu’il était projeté le même soir que le dernier film d’Oxide Pang, le dernier Romero et et le tant attendu Machine Girl. Très belle soirée donc offerte par le BIFFF, riche en surprises et en émotions...
L’ambiance
Deuxième jour et déjà beaucoup d’émotions pour la soirée d’hier. Malgré
une
présentation un peu terne, le public, quant à lui, était une nouvelle fois au
rendez-vous. Les « à poil », « on s’en fout » « mais derrière toi
connasse » ou
encore « une chanson, une chanson » devancent les « ouaaaaai » qui
ponctuent
chaque apparition du tant attendu zombie. Une ambiance sympa qui aura
fait
chaud au cœur de Jürgen Prochnow, adoubé « Chevalier du Corbeau ».
Les têtes d’affiche que furent Oxford Murders et Diary of the Dead
étaient
évidemment fort attendues. Si le premier cité s’avère plutôt sympa et
très
stylisé, le second du papy Romero est tout simplement une bombe.
Humour,
cynisme et scènes gore se succèdent dans ce film qui déjà s’annonce
comme un
des tous meilleurs du BIFFF cuvée 2008.
The keep
Evil Seb : 2 étoiles
Un film culte certes mais qui affiche bien malgré tout ses 25 ans au compteur. C’est peut-être très bien mais c’est surtout incompréhensible...
Appleseed ex-machina
Uncle Sam’s : 2 étoiles
Pour les amateurs du genre. Aussi bon sur la forme (la technique assure et les scènes d’action claquent bien) que sur le fond (le scénario est assez classique pour ce genre de produit) que le premier opus. Ni plus ni moins.
The detective
Carrie : 3 étoiles
Bon mais sans plus. Un final un peu tiré par les cheveux.
Mae-Nak : 2 étoiles
Drôle mais pas tout à fait abouti, The detective est avant tout un retour aux sources d’Oxide Pang. Inégal mais agréable...
Crimes à Oxford
Damien : 4 étoiles
Classique et formaté, Crimes à Oxford s’en sort plutôt bien malgré un verbiage parfois pompeux...
Mae-Nak : 4 étoiles
De Le Iglesia nous prouve qu’il sait faire autre chose que faire rire... et c’est toujours aussi bon !
Carrie : 4 étoiles
Le film que j’attendais le plus dans ce festival se révèle être très bon.De La Iglesia joue vraiment dans la cour des grands !
Gore Sliclez : 3 étoiles
Plutôt sympa et très stylisé
Uncle Sam’s : 4 étoiles
Un whodunit intelligent et brillamment mise en scène qui bénéficie en outre d’une excellente interprétation du duo Hurt/Wood. Manque toutefois la folie propre au cinéaste ibérique.
Diary of the dead
Mae-Nak : 5 étoiles
Un film magnifique, du gore à foison, de l’humour et une une critique cinglante. Bref, du Romero tout craché...
Gore Sliclez : 5 étoiles
Une bombe...
Carrie : 5 étoiles
Un film attendu depuis longtemps qui tient toutes ses promesses ! Romero n’a pas pris une ride !
Machine girl
Mae-Nak : 5 étoiles
Ce film qui a détrôné celui de Romero point de vue applaudissements est une pure bombe. Cette première mondiale se révèle être la très bonne surprise du BIFFF !
Uncle Sam’s : 3 étoiles
Un scénario dingue dont le seul but est d’enchaîner un max de scènes gores et débiles. Le trailer ne nous avait pas menti !
Evil Seb : 5 étoiles
Le Citizen Kane du vrai cinéma japonais. Un spectacle total et un film dantesque...
Carrie : 5 étoiles
Du gore et du rire, que demander de plus en fin de soirée ? A voir absolument !
Depuis la visite du mythe des loups-garous avec son Dog soldiers et la création d’une des meilleures oeuvres d’épouvante de ces dernières années avec The Descent, une véritable communauté de fanas de Neil Marshall s’est constituée au fil du temps. Désormais, ces trublions qui se damneraient pour obtenir le moindre bout de chemise du réalisateur ne cessent de nous prévenir : Doomsday sera une bombe !
Nous, sur cinemafantastique.be, on veut bien els croire. D’autant qu’on compte dans nos rangs des membres de cette secte obscure. Alors, pour leur permettre de jouir en toute légitimité, on leur a concocté quelques cadeaux. L’interview d’Axelle Carolyn Marshall (partie Events : interview), la preview d’aujourd’hui et l’interview à venir du grand Neil Marshall en personne.
En attendant la projo de demain, salivez un max devant ceci :
Le synopsis :
Un terrible virus annihile 90 % des habitants en Ecosse. Pour endiguer l’épidémie, le gouvernement anglais construit un mur infranchissable. L’Ecosse est désormais un no man’s land barbare et violent où les survivants sont coupés du monde.
Lorsque 30 ans plus tard, le même virus réapparaît au coeur de Londres, un commando de choc part en mission suicide rechercher un éventuel vaccin dans une Ecosse contrôlée par des gangs rivaux...
La bande annonce :
16h00
Penelope
Réalisé par Mark Palansky
Avec James Macavoy, Christina Ricci, Reese Witherspoon
Pays : USA
Langues : VO st. bil.
18h00
The substitute
Réalisé par Ole Bornedal
Avec Ulrich Thomsen, Paprika Steen
Pays : Danemark
Langues : VO st. bil. et anglais
20h00
Doomsday
Réalisé par Neil Marshall
Avec Malcolm McDowell, Bob Hoskins
Pays : Angleterre
Langues : VO st. bil.
22h00
The shadow spirit
Réalisé par Masato Harada
Avec Shinchi Tsutsumi, Hiroshi Abe
Pays : Japon
Langues : VO st. bil. et anglais
Sommaire :
Marshall, hombre !
(cri proféré par Balaguero à l’encontre du réalisateur de Doomsday qui inspira une chanson à Renaud...)
Ben oui. Vous le savez déjà depuis longtemps que [Rec], c’est de la balle. Voire même un des meilleurs films de ces dernières années. Il faut dire que Jaume Balaguero a plus d’un tour dans son sac pour nous étonner. Après son début en fanfare avec La secte sans nom, le réal nous a déjà régalés grâce à son Darkness, Fragile et vient de nous assassiner complètement avec son segment des Scary stories (Para entrar a vivir). Dès lors, l’union avec Paco Plaza n’augurait que de bien bonnes choses, d’autant que le buzz médiatique autour du film était bien rodé (bon, c’est aps encore du JJ Abrams, mais c’est déjà très bien !).
Et puis, à la différence du Cloverfield produit par Abrams, [Rec] peut se targuer d’être non seulement une réussite scénaristique mais également formelle. Mais susrtout, depuis The descent, c’est l’occasion pour les spectateurs d’avoir réellement peur...
Body painting
Uncle Sam’s
Parmi les nombreuses activités du BIFFF, le « Body Painting Contest » est sans nul doute le défilé le plus insolite et extravagant. Lors de ce show (qui en était à sa 21ème représentation), des artistes-maquilleurs du monde entier nous ont fait découvrir leurs magnifiques peintures corporelles. Ces créatures cauchemardesques et fantasmatiques ont donc déambulées devant nos yeux ébahis dans une salle étonnamment calme (le charme et l’envoûtement émanant des modèles n’y est pas pour rien). A l’issue du défilé, le gagnant de l’année dernière, Arthur H., nous a offert un body-show à la hauteur de l’évènement avec une créature montée sur échasse du plus bel effet. Ensuite, les trois gagnants ont été annoncés mais il est en réalité très cruel de départager les candidats tellement le spectacle offert par ces artistes était admirable. Mais inutile d’en dire davantage, je préfère laisser parler les images d’elles-mêmes.
Dai Nipponjin
Evil Seb : 4 étoiles
Vis ma vie de Godzilla. Un vrai OVNI doublé d’un vibrant hommage à kaiju eiga
Funny games US
Gore Sliclez : 5 étoiles
Un film remarquable de par sa mise en scène, ses acteurs merveilleux et son histoire choquante, humiliante qui vous remue, vous dérange au fond de vous…
The cottage
Gore Sliclez : 3 étoiles
Ou l’humour so british qui, ici encore, fait mouche et nous offre une perle d’humour noir où s’alternent différents genres dans des scènes d’un gore très réussi. Un des ovnis du festival assurément…
Uncle Sam’s : 3 étoiles
Ou quand un enlèvement perpétré par des crétins se termine en survival gore. Une comédie horrifique amusante.
Damien : 3 étoiles
Un début en fanfare à la Fargo et un glissement vers le survival goresque. Amusant du début à la fin !
Evil Seb : 4 étoiles
Un thriller horrifique drôle et gore so british...
Rec
Gore Sliclez : 5 étoiles
Assurément le film le plus attendu de la petite quinzaine. Une sorte de docu/fiction qui tourne au survival dans un immeuble infecté de zombies. LE film le plus angoissant de ces dernières années et qui confirme une nouvelle fois le talent incroyable de Balaguero. Ah et la nana muy caliente !!
Damien : 5 étoiles
Ce film est une bombe. Ultra réaliste et super bien ficelé, Rec ne s’encombre pas d’explications inutiles et va droit à l’essentiel...
Evil Seb : 4 étoiles
Un film d’horreur immersif et super flippant. Un peu long à démarrer mais ponctué par un final tétanisant.
A l’intérieur
Gore Sliclez : 4 étoiles
Déjà critiqué sur ce site, le film a divisé hier la salle. Entre huées et applaudissements, ce film d’un gore rebutant aura donc réussi son pari.
Damien : 4 étoiles
Le film crée la polémique pour son côté jusqu’au-boutiste. Et il plaît pour son épanchement gore sans fin...
Black water
Gore Sliclez : 2 étoiles
Un énième fait divers australien dans lequel se succèdent lenteurs et invraisemblances mais dont les scènes d’attaque sont très réalistes et très convaincantes. Dommage cette irrégularité mais intéressant néanmoins…
Damien : 2 étoiles
Un style documentaire sympa et une installation assez lente de la tension. Ca fonctionne mais c’est souvent beaucoup trop lent...
Evil Seb : 1 étoile
Une heure et demie de chat perché entre quatre humains et un crocodile amorphe. En gros, j’ai bien pioncé.
The house
Gore Sliclez : 1 étoile
Le dernier film de la soirée et franchement c’est pas malin quand on doit garder les yeux ouverts. Maladroit et extrêmement long, le film qui vous assomme magistralement !
Damien : 1 étoile
Nerveux, ambitieux, The house perd énormément de valeur à cause de son incessante envie de surprendre. Du coup, on en perd pas une miette et on y va de A jusqu’à Zzzzzzzzzzzz....
Evil Seb : 2 étoiles
Un film de fantômes sans aucune personnalité noyée dans l’abondante production asiatique. Aussitôt vu, aussitôt oublié.
La renaissance du cinéma de genre français est entamée depuis le fameux Haute tension d’Alexandre Aja. Ici et là, quelques essais franchement réjouissants ou assez déconcertants ont pointé leur nez, généralement dans la lignée du film du réal de La colline a des yeux. A l’intérieur, thriller horrifique aux accents très gores, Ils, thriller psychologique très bien ficelé, Frontière(s), survival aux accents politiques quelque peu effleurés, ...
Dans ce panorama tout entier dédié au suspense et à l’horreur, deux réals ont décidé de s’atteler plutôt à fournir des délires science-fictionnels, genre encore moins en vogue dans la patrie des Bleus. Marc Caro (ancien acolyte de Jean-Pierre Jeunet) a livré son Dante 01 et Franck Vestiel imaginait un autre monde onirique avec Eden Log...
Reste à voir si l’entreprise de Vestiel rapportera son lot de spectateurs. Nous, on est un peu sceptiques. Mais n’est-ce pas le plus excitant que de pouvoir aller à l’encontre des avis du monsieur X ? A suivre donc en essayant de rentrer dans le délire du réal...
Synopsis
Un homme reprend conscience au fin fond d’une grotte. Tolbiac n’a pas la moindre idée des raisons qui l’ont amené jusque-là, pas plus qu’il ne sait ce qui est arrivé à l’homme dont il découvre le cadavre à côté de lui. Seule solution pour échapper à la créature qui le poursuit : remonter jusqu’à la surface à travers un réseau aux allures de cimetière et abandonné par une mystérieuse organisation, Eden Log.
La bande annonce
La critique
16h00
The appeared
Réalisé par Pablo Cabezas
Avec Javier Pereira, Ruth Diaz
Pays : Espagne
Langues : VO st. bil. et anglais
18h00
X-cross
Réalisé par Kenta Fukasaku
Avec Nao Matsushita, Ami Suzuki
Pays : Japon
Langues : VO st. bil. et anglais
20h00
Le prince de ce monde
Réalisé par Manu Gomez
Avec Laurent Lucas, Lio, Jean-Claude Dreyfus
Pays : Belge
Langues : VO st. nl.
22h00
Eden Log !!! Critiqué par ici !!!
Réalisé par Frank Vestiel
Avec Clovis Cornillac, Pierre Bordage
Pays : France
Langues : VO st. nl.
24h00
The devil dared me to
Réalisé par Chris Stapp
Avec Chris Stapp, Matt Heath
Pays : Nouvelle-Zélande
Langues : VO st. bil.
Sommaire :
Bucarest flèche ? Ca pas être une course cycliste, ça ?
(phrase entendue lors d’une discussion entre Eddy Merckx et Noël Godin)
On en attendait beaucoup de ce nouveau film de Manu Gomez. D’abord parce qu’il s’agit d’un film de genre belge et que c’est assez rare que pour être souligné. Ensuite parce que le castin semblait sympathique (Laurent Lucas, Jean-Claude Dreyfus, Lio, hum, hum...). Enfin, parce que cela faisait dix ans que le réalisateur n’avait plus touché au long format et que c’était pour la première fois un film 100 % fiction.
Pourtant, on aurait mieux fait de ne pas trop en attendre. La mise en scène est étrange et le montage laisse clairement à désirer, l’histoire est mal foutue (même si calquée sur des faits réels) et le tout donne la nausée. Pas besoin de réaliser Titanic pour faire naufrage apparemment...
La critique de Le prince de ce monde
X-cross
Damien : 3 étoiles
Une petite bombe asiatique au rythme survolté et à la narration élaborée.
Evil Seb : 3 étoiles
Une bonne petite série B à l’esprit manga servie avec classe par Kenta Fukasaku et deux actrices trés tres kawaï !
Uncle Sam’s : 3 étoiles
Après le film de couloirs, le film de chiottes ! Une ou deux scènes sympathiques mais pas évident d’adhérer à cette histoire où les sentiments amoureux se mêlent aux situations absurdes et surréalistes.
Le prince de ce monde
Damien : 0 étoile
Indigeste de bout en bout, Le prince de ce monde est une approximation sans fond.
Uncle Sam’s : 0 étoile
Aucune idée de mise en scène, des comédiens mal dirigés, un montage à la hache,…. Au secours, laissez-moi sortir de la salle !
Eden Log
Damien : 2 étoiles
Un rythme lent à souhait et une symbolique indéchiffrable. C’est beau mais abscons.
The devil dared me to
Evil Seb : 3 étoiles
Une comédie, gentiment loufoque sur le monde des cascadeurs. Réjouissant même si l’ensemble manque un peu de folie.
Uncle Sam’s : 3 étoiles
Un film pas très fantastique qui s’attache à un groupe de cascadeurs fêtards et suicidaires. L’humour est parfois un peu lourd mais heureusement, la plupart du temps, on jubile devant cette comédie un peu gore et un tantinet trash.
Etre membre du jury international du festival du BIFFF, y a quand même de quoi se la peter grave. Peut-être pas outre Atlantique mais chez nous, si ! Alors, quand un de ces membres est un bon Belge bien de chez nous, on ne peut louper l’occasion de lui attribuer la parole. D’autant que le talentueux Thomas Gunzig n’a pas le gros cou, bien au contraire !
16h00
The Vanished
Réalisé par Makoto Tanaka
Avec Soko Wada, Yoko Maki
Pays : Japon
Langues : VO st. bil. et anglais
18h00
Timecrimes
Réalisé par Nacho Vigalondo
Avec Karra Elejalde, Candela Fernandez
Pays : Espagne
Langues : VO st. bil. et anglais
20h00
The broken
Réalisé par Sean Ellis
Avec Richard Jenkins, Lena Headey
Pays : France, Angleterre
Langues : VO st. bil.
22h00
On evil grounds
Réalisé par Peter Koller
Avec Aleksandar Petrovic, Birgit Strauber
Pays : Autriche
Langues : VO st. bil. et anglais
24h00
Joshua
Réalisé par George Ratliff
Avec Sam Rockwell, Vera Farmiga
Pays : USA
Langues : VO st. bil.
Sommaire :
Josh hua dans les brancards. Ouh, la mauvaise vanne (ished) !
(dicton du jour quand Damien n’a pas d’inspiration !)
Kala dead time
Carrie : 1 étoile
Une kala-mité tout simplement ! Manque d’action hormis un petit monstre bien sympathique...
Mae-Nak : 2 étoiles
Très beau style qui fait découvrir la culture locale. Dommage ce manque d’ambiance...
Bukarest fleisch
Carrie : 3 étoiles
Vraiment agréable pour une première !
Mae-Nak : 3 étoiles
Ce film qui est en fait un travail de fin d’études est une belle réussite malgré un final très décevant ! Petit péché de jeunesse que Festcher corrigera sûrement à l’avenir.
I know who killed me
Carrie : 1 étoile
Il mérite vraiment son Razzie !
Mae-Nak : 0 étoile
D’un ridicule incroyable. Un scénar qui ne se tient pas et des acteurs horrpilants à souhait !
Evil Seb : 1 étoile
Un mauvais thriller, totalment inepte et inutile qui pille sans vergogne les Argento et De Palma de la grande époque. Un futur classique des deuxième partie de soirée de Plug TV.
Uncle Sam’s : 1 étoile
Sûrement pas le pire film de l’année mais un mauvais film toutefois. Plus souvent ridicule qu’effrayant et avec une Lindsay Lohan pathétique (comme le reste du casting d’ailleurs)
Pop skull
Evil Seb : 1 étoile
Un film de "bad trip" arty et prétentieux shooté dans un appart en DV dégueulasse. L’ensemble ressemble à un mauvais film de fin d’année d’unétudiant en cinéma peu doué. La pillule est dure à avaler.
Dard divorce
Uncle Sam’s : 1 étoile
Le Z dans toute sa splendeur : fauché, gore et des comédiens hilarants par leur prestation extrêmement mauvaise.
Evil Seb : 3 étoiles
Ecrit par un Tarantino du dimanche, cadré par un Tony Scott de 36é zone, joué par des acteurs bons marchés, monté par un manchot bogne mais très gore, très Z et d’un total mauvais gout donc totalement indispensable.
Uwe Boll... Voilà un tâcheron bien connu par tous les fans de genre. Depuis ses débuts, le réalisateur allemand a entassé nombre de films aux budgets attractifs qui se sont révélés être de pures daubes que seul Bart De Wever pourra apprécier (et encore !). Pourtant, le réal s’est toujours défendu de ces échecs et utilise fréquemment l’excuse du montage foiré par des producteurs qui ne lui laissent aucune liberté d’action...
Mais, Boll n’a pas dit son dernier mot et va tacher de séduire un public qui le boude grâce à son nouveau délire intitulé Postal. Lâchant quelque peu la bride du fantastique, Postal entre de plein pied dans la comédie lourdingue, genre qui semble plus adéquat pour le réal. En attendant le résultat final, on a décidé de vous livrer une petite bande annonce en preview ainsi que l’interview du réalisateur...
Synopsis
Un postier humilié et maltraité de la mal-nommée ville Paradise se retrouve à la porte à cause des dépenses de son ex-femme. Il trouve refuge chez son oncle, gourou local, tout aussi fauché que lui. Les deux losers envisagent de se remettre à flot en commettant des vols dans le parc d’attraction du coin, mais malheureusement pour eux, une armée de taliban vient de débarquer en ville avec la même idée. Menés par Ben Laden lui même...
La bande annonce
L’interview d’Uwe Boll
16h00
Sweet rain
Réalisé par Masaya Kakehi
Avec Takeshi Kaneshiro, Manami Konishi
Pays : Japon
Langues : VO st. bil. et anglais
18h00
Gong tau
Réalisé par Herman Yau
Avec Mark Cheng, Maggie Siu
Pays : Hong Kong
Langues : VO st. bil. et anglais
20h00
Shutter
Réalisé par Masayuki Ochiai
Avec Joshua Jackson, Rachael Taylor
Pays : USA
Langues : VO st. bil.
22h00
Dark floors
Réalisé par Pete Riski
Avec Mr. Lordi, Awa, Ox
Pays : Finlande
Langues : VO st. bil.
24h00
Postal
Réalisé par Uwe Boll
Avec Zach Ward, Ralf Moeller, Dave Foley
Pays : Allemagne, Canada
Langues : VO st. bil.
Sommaire :
Manque de Boll. Je peux pas te joindre. J’ai pas ton code Postal et Lordi est cassé !
(exclamation du biffeur sans connexion WIFI)
The vanished
Carrie : 0 étoile
Mauvais au possible. Développe un seul mythe : celui de la nullité !
Mae-Nak : 0 étoile
Sans queue ni tête. Voir déambuler des mômes avec des pattes de monstres et dents de vampires sans aucun fondements n’a jamais été ma tasse de thé !
Damien : 0 étoile
Je n’ai tenu que 40 minutes. C’est tout dire !
Timecrimes
Carrie : 4 étoiles
Le thème du voyage dans le temps atteint ici des sommets. Adroit et très sympa !
Mae-Nak : 4 étoiles
Un voyage dans le temps agréable et haletant ! Une magnifique surprise qui pourrait être synonyme de prix européen.
Damien : 4 étoiles
Quand on vous dit que les Espagnols sont très bons, faut nous croire !
The broken
Damien : 3 étoiles
Complexe mais bien construit, The broken ne révolutionne rien du tout mais se laisse agréablement regarder.
On evil grounds
Joshua
"Depuis 83, Argento n’a plus rien fait de valable", me glissait ironiquement à l’oreille mon Greg, fin connaisseur en la matière et futur président de l’OAA (Organisation Anti-Argento). Ne hurlez pas au scandale en lisant ces lignes ! Certes, son Phenomena était sympa, certes son Opera a créé quelques (rares) mouvements de foule, certes (et ça, même Greg le reconnaît) sa contribution aux Masters of Horror intitulée Jenifer était pétaradante et nous avait permis de croire encore que le maestro avait retrouvé ses facultés...
Mais bon, ce ne sont là que de minces exemples qui ne font pas du tout l’unanimité. Alors, quand le réalisateur de Suspiria nous revient avec la fin de sa fameuse trilogie des Trois mères 30 ans après en nous larguant sur la gueule une merde incommensurable, on ne peut que hurler "Au voleur !" et s’indigner en repensant au temps où les Ritals étaient excellents en la matière. Mais de l’eau a coulé sous le pont et le réal est désormais plus enclin à faire de l’argent tôt que de l’Argento !
Synopsis
Une étudiante américaine en art ouvre une urne antique et déclenche bien involontairement une série d’événements sanglants...
La bande annonce
En tout début du journal du BIFFF, lors de sa création (bon, j’arrête de faire le pro, c’était y a 10 jours quoi !), on vous avait mentionné l’existence du métrage Artefacts de Giles Daoust et Emmanuel Jespers. Mais si, rappelez-vous. On vous avait d’ailleurs servi sur un plateau l’interview de Jespers, ce réal belge sympa et fan du genre...
Ben figurez-vous que le bougre signe non seulement le film dont je viens de vous parler mais a également un court en compèt lors du Belgian film Day de vendredi. Ce court, intitulé Deux soeurs, permet également de revoir la jeune Pauline Burlet (une petite Belge pleine d’avenir) qu’on a pu admirer dans le métrage La môme d’Olivier Dahan dans lequel elle incarnait Edith Piaf à 9 ans (quand elle courait pas encore après Cerdan quoi !)...
Découvrez donc cette interview de la future Cécile de France en exclu chez nous... Et, croyez-moi, elle a beau avoir l’âge qu’elle a, la petite a déjà des ambitions et un curriculum bien rempli...
18h00
Artefacts
Réalisé par Gilles Daoust, Emmanuel Jespers
Avec Felix Scott, Mary Stockley
Pays : Belgique
Langues : VO ang. st. nl.
20h00
Flick
Réalisé par David Howard
Avec Hugh O’Connor, Faye Dunaway
Pays : Angleterre
Langues : VO st. bil.
22h00
La mère des larmes
Réalisé par Dario Argento
Avec Udo Kier, Asia Argento
Pays : Italie, USA
Langues : VO ang. st. bil.
24h00
The rage
Réalisé par Robert Kurtzman
Avec Andrew Divoff, Erin Brown
Pays : USA
Langues : VO st. bil.
Sommaire :
22, v’là Flick ! (Da)Ouste de là !
(intervention d’Emmanuel Jespers entendue à la veille de la projection d’Artefacts)
Gong tau
Uncle Sam’s : 2 étoiles
Une enquête trash et sans compromis qui se situe dans l’univers des superstitions et du vaudou. Beaucoup de gratuité et un ton bien trop sérieux nuisent quelque peu à l’ensemble.
Evil Seb : 2 étoiles
Tous les ingrédients étaient réunis pour espérer un film fou dans la lignée des meilleurs category 3 hongkongais. Or, hormis une dernière demi heure bien déjantée et gore, le reste est très convenu et pas très intéressant. J’ai connu Herman Yau beaucoup plus en verve.
Shutter
Damien : 1 étoile
Quand un chef-d’oeuvre de frissons est anéanti par le marchandising américain. Consternant !
Dark floors
Postal
Evil Seb : 0 étoile
Le plus mauvais film de Uwe Boll. Et là tout est dit...D u politiquement incorrect et de l’irrévérence si attendus qu’ils en deviennent totalement inoffensifs. Uwe Boll se la raconte grave et en lieu et place d’un pamphlet révolutionnaire explosif signe un film totalement convenu et sans audaces.
Je sais, je sais. On vous a déjà parlé du film de Xavier Gens. On vous a même fourni une interview super intéressante de lui. Mais, si je reprends la plume (ou plutôt le clavier) pour vous en reparler, c’est que je viens moi de le voir. Et oui, enfin ! Je dois bien avouer, malgré moi, que je n’avais pas très envie au vu de la couverture médiatique parfois peu élogieuse qu’a reçu l’oeuvre du Xavier Gens naissant... Et pourtant...
Et pourtant, j’ai reçu le film comme on prend un coup de poing dans la gueule de Mohammed Ali ou une morsure à l’oreille de Mike Tyson. Film coup de poing, scènes chocs et traitement narratif singulier mais ô combien intéressant. Et je ne fais pas que repasser de la pommade, je vous encourage juste à me faire confiance. Certains moments sont des épisodes d’anthologie et méritent plus de respects que la croûte qui le précède (avec Eva Longoria, oui, oui !). Certes, certains personnages sont caricaturaux. Certes, Frontière(s) n’est pas un chef-d’oeuvre. Mais c’est un film tellement généreux et subversif que ça mérite d’être vu...
Synopsis
Alors que l’extrême droite est sur le point d’arriver au pouvoir, de jeunes banlieusards commettent un braquage. Poursuivis par des flics hargneux, les membres de la bande dépassent la "frontière" de leur propre violence. Ils s’enfuient en voiture et débarquent dans une auberge perdue en pleine forêt, à la limite de la "frontière" luxembourgeoise.
Les tenanciers de cet étrange établissement, accueillants dans un premier temps, vont peu à peu montrer leurs vrais visages : celui de la folie et de la mort ! Crochets de boucher purificateurs, porcs agressifs, coups de flingue mal placés, armes blanches aiguisées à l’extrême, cannibalisme déjanté, néo-nazi sur le retour : les potes vont devoir affronter la douleur absolue et dépasser la "frontière" de l’horreur la plus extrême. Tout ça dans un seul et unique but : survivre. Ou mourir vite !
La bande annonce
Les critiques
A l’occasion de la projection du nouveau film (dix ans après Wishmaster) de Robert Kurtzman, intitulé The rage, et profitant de son absence involontaire au festival, nous avons décidé de lui demander son avis sur son nouveau film et quelques infos sur ses futurs projets. Et bien, il a beau avoir l’âge qu’il a, il est toujours plein de vigueur le Bob !
L’interview de Robert Kurtzman
16h00
Island of lost souls
Réalisé par Nikolaj Arcel
Avec Anders Berthelsen
Pays : Danemark
Langues : VO st. bil. et ang.
18h00
Over her dead body
Réalisé par Jeff Lowell
Avec Paul Rudd, Eva Longoria
Pays : USA
Langues : VO st. bil.
20h00
Frontières !!! Critiqué par ici !!!
Réalisé par Xavier Gens
Avec Samuel Le Bihan, Estelle Lefebure
Pays : France
Langues : VO st. bil. et ang.
22h00
Exte hair extensions
Réalisé par Sion Sono
Avec Ren Osugi Chiaki
Pays : Japon
Langues : VO st. bil. et ang.
24h00
Jack Brooks : Monster Slayer
Réalisé par Jon Knautz
Avec Trevor Mathhews, Rachel Skarsten
Pays : Canada
Langues : VO ang. st. bil.
Sommaire :
Longoria, Eva te pendre ! Tu dépasses les frontières !
(Cris des ménagères adoratrices des Desperate Housewives sortant de la vision d’Over her dead body)
Courts-métrages belges
Damien
The blessing of Henry Mullin :
Une vision au coeur de l’âme humaine au sein de la machinerie de la guerre. Court mais réussi...
Ca sonne :
Au moins, le réal ne se prend pas au sérieux. La bouffée d’air de cette projection...
Digital breakdown :
Insipide...
Fertilize :
Une longue publicité sans intérêt pour des produits de beautés parfum terre d’ocre.
Juste l’embrasser :
Sympathique mais sans plus
Of cats and women :
La perle gore qui permettra aux amateurs d’expériences animalières de prendre leur pied.
Quietus :
Merdique !
Stroom :
Aucun souvenir. C’est tout dire...
Urban rhapsody :
Mini film d’animation sympa mais vite lassant
Vogelvrij :
S’essaie à l’abstraction mais ne réussit qu’à nous ennuyer...
Deux soeurs :
LA révélation de cette projection. Stressant, bien ficelé, images impeccables. Que dire de plus ? Il mérite amplement les deux prix.
Mae-Nak
The blessing of Henry Mullin :
Insipide mais magnifique visuellement, il déçoit réellement sur le fond mais séduit par sa forme.
Ca sonne :
Une bonne dose d’humour durant 5 minutes, une fin très amusante qui fait passer le bâclage pour un coup de génie. Très mauvaise image !
Digital breakdown :
Totalement inutile et vide de sens !
Fertilize :
Ca ressemble à une pub Côte d’or, ça a coûté aussi cher qu’une pub Côte d’Or mais on préfère encore les éléphants à ces ballerines ridicules !
Juste l’embrasser :
Poignant, peut-être un peu trop, ne parvient néanmoins pas à captiver !
Of cats and women :
Gore, amusant et bien monté, cette histoire de vengeance a de quoi séduire ! Un vrai plaisir !
Quietus :
Incompréhensible et totalement NUL !
Stroom :
Une sieste de 5 minutes... Et dire qu’il représente la Belgique à la compèt internationale ! On n’est pas dans la merde avec cette tête qui parle seule !
Urban rhapsody :
Jolie petite animation plutôt amusante même si assez lassante et rébarbative de par sa forme.
Vogelvrij :
Cocasse et ultra-délirant, ce court séduit sans qu’aucun dialogue ne soit entendu. On en sort le sourire au lèvre...
Deux soeurs :
Je l’avais pourtant déjà vu... Eh bien, le court de Manu Jespers m’a encore fait le même effet ! Mêlant suspense et qualité technique, il a bien mérité les deux prix récoltés
Artefacts
Damien : 2 étoiles
Utilisant des ficelles vues mille fois, Artefacts n’est qu’une bonne reprise des classiques existants.
Mae-Nak : 2 étoiles
Un film pas vraiment significatif du renouveau belge mais néanmoins agréable à suivre
Carrie : 2 étoiles
Pas mal malgré un scénar écrit peut-être un peu vite !
Flick
Evil Seb : 3 étoiles
Une bonne petite série B à l’esthétique pulp très soignée et portée par un un bande son géniale a base rock des années 50 et 60. Une autre bonne surprise venue d’Angleterre. Rock n’roll never die !
La mère des larmes
Evil Seb : 0 étoile
RIP Argento...ce film est un vrai supplice pour les fans d’Argento. C’est toujours très douloureux de voir la déchéance de l’une de ses idoles de jeunesse. Un constat triste mais malheureusement réaliste.
Présenté au festival de Gérardmer, Epitaph est l’ultime preuve de la diversité du festival de Bruxelles qui n’hésite jamais une seule seconde à ouvrir tout grand ses bras pour accueillir des métrages venant de tous els coins de la planète. M’en sont témoins le Bukarest Fleisch et le présent métrage qui tous deux sont en compétition pour obtenir de prestigieuses récompenses.
Pourtant, les échos ne furent pas élogieux à l’égard de cet Epitaph, taxé de manque d’originalité et montré du doigt à cause de sa narration complexe. Ne vous reste maintenant plus qu’à vous faire une opinion par vous-mêmes. Non mais, nous, on ne fait que présenter...
Synopsis
Suite à un accident de voiture, une petite fille est transportée à l’hôpital où travaille le Dr Park. Des fantômes commencent à hanter les nuits de la victime…
La bande annonce
Celui que nous avons proclamé notre parrain du site (et qui n’a pas eu son mot à dire, il faut bien l’avouer), celui qui nous a donné envie de perdurer dans ce domaine du fantastique, celui qui (on l’espère) va nous bluffer encore quelques fois par la suite, notre Manu Jespers à nous a fait fort hier en remportant les deux prix mis en jeu pour la compétition des courts métrages belges avec son Deux soeurs.
Rappelez-vous, on vous en a fourni une critique suite à son passage au Festimages et nous vous avons copieusement parlé de ce court via l’interview de Manu et de Pauline Burlet, jeune actrice du court. Voilà, c’est fait, le verdict est rendu. Reste plus qu’à souhaiter au sieur Jespers une belle réussite avec son Natalie...
SACD/SCAM PRIZE :
(Le Prix SACD/SCAM / De Prijs SACD/SCAM)LES DEUX SOEURS
directed by : Emmanuel Jespers
Avec Emilie De Preissac, Pauline Burlet, Patrick Ridremont, Serge
Swyssen, Anne Pascale Clairembourg, Helle Fink, Lars Fink, Dorian
Jespers, Laurie Jespers, Gregory Cavinato, Cyril Briant, André Della
Faille / 20 min. / 35mm / Fr. O.V. / 2007 / Ezechiel 47-9 Films, rue du
Conseil 15, 1050 Bruxelles
A la recherche de leurs parents, deux soeurs se sont perdues en forêt la
nuit ; la peur venant, un vieux contentieux resurgit : l’une déteste
l’autre, car celle-ci a usurpé sa place dans la famille...
La SACD offre un prix d’une valeur de 1.000 €.
MICHEL DEVILLERS PRIZE :
(Prix Michel Devillers)
LES DEUX SŒURS
directed by : Emmanuel Jespers
Avec Emilie De Preissac, Pauline Burlet, Patrick Ridremont, Serge
Swyssen, Anne Pascale Clairembourg, Helle Fink, Lars Fink, Dorian
Jespers, Laurie Jespers, Gregory Cavinato, Cyril Briant, André Della
Faille / 20 min. / 35mm / Fr. O.V. / 2007 / Ezechiel 47-9 Films, rue du
Conseil 15, 1050 Bruxelles
Une sculpture de Michel DEVILLERS
20h00
13 Beloved
Réalisé par Chookiat Sakveerakul
Avec Krissada Sukosol Clapp
Pays : Thailande
Langues : VO st. bil. et ang.
22h00
Epitaph
Réalisé par Bum-Sik et Sik Jung
Avec Tae-Woo Kim, Dong-Kyu Lee
Pays : Corée
Langues : VO st. bil. et ang.
24h00
The devil’s chair
Réalisé par Adam Mason
Avec Matt Berry, Louise Griffiths
Pays : Angleterre
Langues : VO st. bil.
Sommaire :
Epitaph un peu là-dessus...
(réflexion de djeuns qui se passent un oinj)
Over her dead body
Damien : 1 étoile
Une comédie à la con qui veut rentrer dans la mouvance débilisante du moment en exploitant les talents d’une fausse égérie des séries.
Frontière(s)
Damien : 4 étoiles
Féroce, jusqu’au-boutiste, Frontière(s) fait oublier ses défauts grâce à son énergie sans bornes.
Uncle Sam’s : 2 étoiles
Xavier Gens passe après tout le monde et ne propose rien de neuf. Hormis une bonne réalisation et des scènes brutales bien menées, le film souffre par son manque d’originalité, de tension et une interprétation très moyenne des comédiens.
Exte-hair extensions
Damien : 3 étoiles
En matière de cheveux tueurs, on a vu pire !
Uncle Sam’s : 3 étoiles
Malgré son pitch déjanté (des cheveux vivants), le traitement du film est étonnamment sérieux. Partagé entre le film d’horreur capillaire et le drame, l’objet est assez singulier pour mériter que l’on s’y intéresse.
Evil Seb : 3 étoiles
Sion Sono s’attaque au film d’horreur japonais classique mais une fois de plus sa personnalité et son style onirique prennent le pas sur le sujet pour livrer une oeuvre hors des canons du genre. Très intéressant.
Hokuto No Ken Sons Of Raoh
Evil Seb : 3 étoiles
C’est toujours un plaisir non dissimulé que de retrouver le maître de la technique Hokuo plus badass que jamais et sur grand écran qui plus est. Une histoire classique et reprenant les thèmes récurrents de la série même si on peut reprocher un léger manque d’explosions de tête.
Jack Brooks
Evil Seb : 2 étoiles
Beaucoup de Jack Brooks mais peu de Monster...un film décevant au final mais un bon point de départ pour une future suite plus débridée.
Uncle Sam’s : 3 étoiles
Une petite déception. Malgré tout, le film reste sympa et fun et est un bon point de départ pour de futures aventures avec plus d’action, de monstres et de gore. On reste un peu sur sa faim et on espère plus pour la suite !
Depuis son Dagon, Stuart Gordon avait abandonné l’horreur, n’y revenant que pour signer deux bons moyens métrages pour la série Masters of Horror. Dès lors, on le retrouvait davantage du côté du cinéma dramatique à tendance suspense. Stuck s’inscrit dans cette lignée même si les premières amours du grand Stuart ne sont jamais bien loin comme le prouvent certaines scènes trashs de réalisme dans son nouveau métrage.
Stuck prend ses racines dans un fait divers pour le moins étonnant. Il conte l’histoire d’un clochard encastré dans le pare-brise d’une bagnole qui va y passer quelques temps puisque la propriétaire de ladite voiture tardera réellement à l’en dégager. Montage en parallèle des histoires de ces deux personnages et narration basée sur les prétendus sentiments et faits et gestes de ceux-ci. Quoi qu’il en soit, Stuck est à nouveau brillant et consacre une fois de plus le réalisateur...
Synopsis
Une jeune infirmière renverse un homme dans la rue. Encore vivant, il reste coincé dans son pare-brise… Par peur de s’attirer des ennuis, elle l’enferme dans son garage…
La bande annonce
18h00
The matrimony
Réalisé par Teng Huatao
Avec Leon Lai, Rene Liu
Pays : Chine
Langues : VO st. bil. et ang.
20h00
Stuck
Réalisé par Stuart Gordon
Avec Stephen Rea, Mena Suvari
Pays : Canada, USA, Angleterre
Langues : VO ang. st. bil.
22h00
Descendents
Réalisé par Joreolguin
Avec Cristobal Barra
Pays : Chili
Langues : VO st. bil. et ang.
Sommaire :
Un stuck cuit à point et une Gordon pour moi !
(commande adressée au serveur du BIFFF quand on en a ras le c... de la Troll)
Fist of the north star
Uncle Sam’s : 0 étoile
Ce Ken là est probablement ce qui peut se faire de pire en terme d’animation. Scénario nul, dialogues insipides et chiants, animation vieillotte, combat ridicules,... Ken est devenu une tarlouze ! Y a plus de jeunesse !
13 beloved
Evil Seb : 4 étoiles
Un excellent film au concept malin et hyper efficace mélant la thriller, l’horreur pure et la critique sociale. La Thailande prouve une fois de plus qu’à l’avenir il faudra compter avec elle dans la paysage cinématographique mondial
Epitaph
Damien : 2 étoiles
Lourd et mal construit. En un mot, trop complexe pour être honnête
Après son singulier The cell, voilà que Tarsem Singh nous revient avec un nouveau film fantastique. A nouveau, le réalisateur fonde énormément sur son esthétisme particulier, créant un monde merveilleux où règle l’onirisme majestueux. Côté pitch, le film raconte l’histoire d’une petite fille qui écoute les merveilleuses histoires d’un vieil homme malade. Singh aurait-il signé un nouveau Contes des mille et une nuits ? A voir. En tout cas, le film s’annonce comme l’une des merveilles de cette 26 ème édition du festival...
Synopsis
Dans un hôpital, une petite fille rencontre un homme malade qui lui raconte des histoires fantastiques.
La bande annonce
Le concours Cosplay
Le dernier week-end du BIFFF fut 100% kawaii grâce au Japanimation Day et son fabuleux Cosplay Contest. Organisé en collaboration avec le Belgian Cosplay Team, le show s’est déroulé devant un public bien fourni venu admirer les costumes et prestations sur scène des différents candidats. En individuel ou en groupe, les cosplayers et cosplayeuses ont tout donné sur scène pour offrir un spectacle absolument irrésistible et haut en couleurs. Comme dans tout concours, plusieurs prix ont été remis à l’issue des prestations (catégorie individuel, groupe et Prix spécial BIFFF) mais globalement, le niveau était supérieur à l’année passée et les décisions ne durent pas être faciles. Inspiration manga, jeux vidéo, cinéma et télévision, il y en a eu pour tous les goûts. Un show rafraîchissant, drôle et charmant.
Sommaire :
Tarsem Singh sing ! Tarsem Singh sing !
(cris du public demandant au réal de The fall une chanson en faisant en passant une incroyable pub pour une prison bien connue...)
Compétition Internationale du Long Métrage
Le Jury présidé par Umberto Lenzi (Italy) et composé de Joon-Ho Bong (Korea), Thomas Gunzig (Belgium),
Brett Leonard (USA),
Lisa Marie (USA), Catherine Wilkening (France)
a attribué les prix suivants :
Le Corbeau d’Or
13 Beloved
Réalisé par Chookiat Sakveerakul
Avec Krissada Sukosol Clapp
Pays : Thailande
Les Corbeaux d’Argent
Stuck
Réalisé par Stuart Gordon
Avec Stephen Rea, Mena Suvari
Pays : Canada, USA, Angleterre
REC
Réalisé par Jaume Balaguero et Paco Plaza
Avec Ferran Terraza, Manuela Velasco, Jorge Serrano
Pays : Espagne
Mention spéciale
The substitute
Réalisé par Ole Bornedal
Avec Ulrich Thomsen, Paprika Steen
Pays : Danemark
Prix Pégase du public
REC
Réalisé par Jaume Balaguero et Paco Plaza
Avec Ferran Terraza, Manuela Velasco, Jorge Serrano
Pays : Espagne
Le Jury présidé par Jean-Marie Verhasselt (Belgium) et composé de Nadine Monfils, François Bertrand, Sandrine Deegen, Bruno Forzani, Joëlle Rochette
a attribué le prix suivant :
Méliès d’argent
Frontières
Réalisé par Xavier Gens
Avec Samuel Le Bihan, Estelle Lefebure
Pays : France
Le Jury composé de Thibau Dopchie, Ils Huygens, Nathalie Meyer
a attribué le prix suivant :
Prix du 7e parallèle
The Aerial
Réalisé par Esteban Sapir
Avec Alejandro Urdapilleta, Valeria Bertuccelli
Pays : Argentine
Le Jury des Télévisions 2006 composé de
Bénédicte Bourgois, RTBF, Belgium
Brigitte Dithard, SWE, Germany
Sandrine Waller, TSR, Switzerland
Brice Van Der Haegen, Plug Tv, Belgium
Alexandre Soloviev, Russian State Tv, Russia
Srdjan Mitrovic, B92, Serbia
Roland Nguyen, France 3, France
a attribué les prix suivants :
Grand prix
Berni’s Doll (Yann J.) France
Prix Sabam
The Boxed (Bryn Rhys Chainey) Australie
Prix du public
Berni’s Doll (Yann J.) France
Prix BeTV
The Boxed (Bryn Rhys Chainey) Australie
Finaliste Méliès d’Or
Of Cats & Women (Jonas Govaerts) Belgique
Le prix SACD
Deux soeurs
Réalisé par Emmanuel Jespers
Avec Pauline Burlet, Emilie De Preissac
Pays : Belgique
Le prix Michel Devillers
Deux soeurs
Réalisé par Emmanuel Jespers
Avec Pauline Burlet, Emilie De Preissac
Pays : Belgique