Cinemafantastique vous propose une critique jeune des films les plus vieux au plus récents traitant du fantastique dans sa globalité. Horreur, gore, fantômes ...
Quentin Meignant
Bruce MacDonald nous avait déjà prouvé, notamment avec l’excellent Pontypool, qu’il était un bon faiseur. Il fait désormais encore mieux puisque, sur base d’un script pour le moins étonnant, il parvient à tirer la quintessence visuelle d’un récit original et à créer son propre univers à la manière d’un Terry Gilliam. Sombre et poisseux à certains moments, lumineux et enjoué à d’autres, ce Dreamland ne laisse guère indifférent et se voit ponctué de la plus belle des manière avec 15 dernières minutes totalement folles.
Très lynchien dans sa conception narrative éclatée et ses personnages atypiques, Dreamland est une péloche surréaliste qui mise énormément sur son atmosphère, prenant au piège le spectateur hypnotisé par le faux rythme de l’œuvre et par les situations montrées. Déconcertant sans être réellement convaincant.
Ouvertement surréaliste, donc volontaire confus, Dreamland n’est pas suffisamment riche pour que l’on prenne la peine de tenter d’en décrypter tous les mystères. Moyen, sans plus.