Cinemafantastique vous propose une critique jeune des films les plus vieux au plus récents traitant du fantastique dans sa globalité. Horreur, gore, fantômes ...
Quentin Meignant
Ceci ne peut même pas vraiment se targuer d’être un film. Prêts à tout pour mettre en scène quelques soi-disant fulgurances gore et sadiques, les réalisateurs allemands oublient presque la caméra. Leurs zooms et leurs connaissances dans un coin donnent lieu à une bouillie indescriptible. Mes yeux brûlent !
Alan Deprez
Moins trash et graphique que prévu, German Angst se révèle inégal comme beaucoup de films à sketches. Le moyen-métrage de Kosakowski est le plus faible du lot : poussif et grossier dans son traitement de la violence, il ne brille certainement pas par sa subtilité. Les contributions de Buttgereit et Marschall sauvent la mise. L’auteur de Nekromantik dépeint les exactions d’une nymphette accro aux cochons d’Inde (!), qui exorcise de supposés traumas familiaux en torturant son père, tandis que le second suit la descente aux enfers d’un photographe dans un mystérieux club privé de la nuit berlinoise, sur fond d’érotisme et de passion dévorante.
Damien Taymans
Ce film à sketches long mais trash n’évite pas l’écueil de toute anthologie : le segment central n’est qu’un ventre mou d’une quarantaine de minutes tandis que Buttgereit et Marschall tentent de capter l’attention de l’auditoire en plongeant les mimines dans les viscères et dans les slips, ce qui ne pouvait évidemment manquer d’exciter le bas-ventre d’Alan... Il est irrécupérable !
Seb Brunclair
Une anthologie à la violence à la fois gratuite et contenue (on s’attendait à franchement plus trash) qui a le mérite d’être moins inégale que la plupart des films à sketches : ici, c’est mauvais de bout en bout. Une étoile tout de même pour la leçon de castration sur cochon d’Inde.