Cinemafantastique vous propose une critique jeune des films les plus vieux au plus récents traitant du fantastique dans sa globalité. Horreur, gore, fantômes ...
"Une bonne idée ne fait pas forcément un bon film". La formule est connue, mais elle s’applique à merveille à ce Killing God qui, passé une première demi-heure prometteuse, ne parvient jamais à exploiter tout le potentiel de son pitch alléchant. Si certaines vannes font mouche, la majorité des scènes souffre de longueurs exaspérantes couplées à des ruptures de ton très mal gérées. Du gâchis, tout simplement.
Une idée de base originale et merveilleusement développée dans sa première partie, notamment grâce à un cadrage serré de protagonistes truculents, avant une chute à tous les niveaux. Problèmes de mise en scène, redondance du propos et effets comiques foireux viennent saper ce qui aurait pu constituer une petite pépite, dommage...
Benoit Levenkron
Précédé par « RIP », un divin court-métrage issu du même réalisateur espagnol - dans un thème tout aussi anticlérical - , Killing God est un pur bijou irrévérencieux doté d’une touche d’humour absurde qui apporte à ce huis-clos superbement interprété une fraîcheur digne des meilleurs sketchs des Monty Python. Un must du genre qui figurera plus que probablement dans mon top 5 de cette édition 2018.
Une pièce de théâtre filmée excessivement bavarde à l’image de Mi Gran Noche et El Bar qui capitalise sur ses trognes (Eduardo Antuna vu dans Mes chers voisins, Itziar Castro vu dans Rec 3 ou encore Boris Ruiz (Les Yeux de Julia, La Secte sans nom) mais néglige considérablement l’argument de départ de son intrigue.