Cinemafantastique vous propose une critique jeune des films les plus vieux au plus récents traitant du fantastique dans sa globalité. Horreur, gore, fantômes ...
Quentin Meignant
Doté d’un fil rouge qui ne tient... qu’à un fil, Montreal Dead End ne tarde pas à se perdre en chemin et à ne constituer qu’une suite sans liant de sketches pas tous réussis. Heureusement, la bonne humeur de certains segments et l’accent québécois permettent de passer un bon moment...
Drôlatique et décomplexé dans son approche du genre, Montreal Dead End souffre des faiblesses souvent inhérentes aux films à sketches. Les segments - tous dédiés à des quartiers de Montréal - sont de qualité inégale et manquent un peu d’unité. Il faut dire que rien de moins que 18 (!) réalisateurs se sont succédés sur le projet. L’œuvre chapeautée par le sympathique Rémi Fréchette restera néanmoins comme une des séances avec la meilleure ambiance de ce BIFFF 2018 (la salle était pleine à craquer et le public, chauffé à blanc).
Benoit Levenkron
Une anthologie composée de 15 segments en guise de second long-métrage relève déjà d’un bel exploit, mais lorsqu’en plus, elle a été créée grâce à l’engagement d’une équipe d’environ 300 bénévoles passionnés pour un résultat généreux, humble et de surcroît très drôle, c’est encore mieux.
Sébastien Brunclair
Le BIFFF 2014 avait The Profane Exhibit, 2016 nous a fait subir ABC’s of Superheroes ; en 2018, le digne représentant de ce que l’anthologie horrifique peut produire de plus horripilant s’appelle Montreal Dead End. Tout de même supérieur aux deux "mardes" précitées (en même temps, tu parles d’une compétition...), le projet mené par le sympathique Rémi Fréchette n’a pour lui que le charme de l’accent québécois et des bonnes intentions évidentes. C’est peu.