Cinemafantastique vous propose une critique jeune des films les plus vieux au plus récents traitant du fantastique dans sa globalité. Horreur, gore, fantômes ...
Quentin Meignant
Prenez un jeune réal complètement barré qui connaît tous les codes du genre, prenez un quartier comme celui de Desperate Housewives, ajouter un peu de l’esprit de Santa Clarita Diet avec grands renforts de personnages tous plus fous les uns que les autres, ajoutez un nombre impressionnant de références cinématographiques, de gags et d’hémoglobine, touillez à la grosse louche avec des meurtres qu’aucun vegan ne cautionnerait et vous obtiendrez cette petite pépite fauchée comme les blés qu’est Red Letter Day.
Sébastien Brunclair
Très premier degré et nanar bien malgré lui, Red Letter Day pâtit d’un jeu d’acteurs moyen, voire exécrable (cet ado, pitié...) et d’une idée de base, rappelant The Purge/American Nightmare, réjouissante mais très mal exploitée. Comme The Purge, en fait.
Damien Taymans
Red Letter Day a deux mérites : une durée très courte et quelques scènes sanglantes plutôt bien foutues. En marge, il faut supporter un récit lambda, des répliques assez mal écrites ânonnées par des comédiens amateurs.
Parti d’une idée plutôt novatrice et réjouissante, Red Letter Day ne parvient malheureusement pas à convaincre. La faute à des dialogues vides et trop longs, à des acteurs passant à coté de leur rôle, une bande-son crispante et, surtout, la faute au traitement du sujet. Le gore et la barbarie sans histoire finit très vite par lasser et le film finit par passer complètement à coté de son pitch initial.