Cinemafantastique vous propose une critique jeune des films les plus vieux au plus récents traitant du fantastique dans sa globalité. Horreur, gore, fantômes ...
Quentin Meignant
Le film (?) le plus invivable - visuellement et au niveau de l’intrigue - depuis le début du festival. Partir était ma seule solution...
Après coup, on ne comprend pas trop le buzz (initié à Sundance) entourant ce The Unkindness of Ravens et sa moyenne élevée sur IMDb. L’œuvre de Lawrie Brewster (auteur du piteux Lord of Tears) est un fascinant ratage, puisqu’elle dévoile çà et là ce qu’elle aurait dû/pu être, au gré de scènes de guerre shootées avec soin et de quelques dérapages graphiques (entre autres réjouissances : de la tripaille et des yeux becquetés par des corbeaux).
Benoît Levenkron
Un vétéran de la guerre d’Afghanistan devenu SDF et hanté par des hallucinations cauchemardesques est envoyé par sa psychiatre dans une bicoque des Highlands dans un but thérapeutique. Dès les premières images du film, et au fur et à mesure des dialogues, une évidence apparaît : nous sommes face à une œuvre prétentieuse, cherchant à tout prix une originalité scénaristique ondoyant dans un tourbillon de masturbations intellectuelles suffisantes et insipides.
Damien Taymans
Œuvre schizophrène, The Unkindness of Ravens bénéficie d’une mise en scène minutieuse lors des scènes de guerre et opte pour une caméra plus hésitante, une photo plus poisseuse, lorsqu’elle s’attache aux troubles du héros. Ce parti-pris atteste des intentions du cinéaste, louables au demeurant, mais la sauce ne prend jamais. Et ces incessantes confrontations entre les "jumeaux", tout comme les évocations des corbeaux, finissent par anéantir le peu d’intérêt qui subsistait pour cette bande médiocre.
Lex Crémant
Si son Lord of Tears relevait de la sodomie à sec, Lawrie Brewster nous impose cette fois une double anale et on souhaite de tout notre être que les programmateurs du BIFFF finiront enfin par mettre l’Écossais dans leur liste brune, celle des réalisateurs qui sentent fort.