Cinemafantastique vous propose une critique jeune des films les plus vieux au plus récents traitant du fantastique dans sa globalité. Horreur, gore, fantômes ...
Samuël Tubez
Terry Gilliam revient à ses premiers amours en livrant ici une belle itération de son cultissime Brazil. Quel plaisir de retrouver son univers singulier dans cette dystopie pas comme les autres, même si la farce burlesque prend un peu trop le pas sur la critique sociale et l’émotion. C’est qu’à force d’idées saugrenues, le réalisateur perd quelque peu le fil de son histoire...mais c’est aussi pour toute cette folie qu’on l’aime !
Malgré quelques belles images, fruits d’un imaginaire débridé, The Zero Theorem marque nettement l’essoufflement créatif de Terry Gilliam - qui ferait mieux de se pencher sur la relance de son Don Quichotte - et provoque (souvent) un ennui poli. L’ex-Monty Python se complait dans l’autocitation et les visions glanées au gré de sa filmo, qu’il recycle à qui mieux mieux. Et comme beaucoup de cinéastes vieillissants, il se mue de plus en plus en "pervers pépère". Comme il désape généreusement la divine Mélanie Thierry, on ne se plaindra pas !
Damien Taymans
En trois films, Terry Gilliam a prouvé qu’il était maître en matière de dystopie. Mais The Zero Theorem, s’il livre une foulée d’excellentes idées visuelles et thématiques, nous ressert une antienne plus que connue et ne se cantonne qu’à recycler à sa sauce des principes science-fictionnels plus que largement abordés...