Cinemafantastique vous propose une critique jeune des films les plus vieux au plus récents traitant du fantastique dans sa globalité. Horreur, gore, fantômes ...
Alan Deprez
Riche de promesses, lorsqu’on sait que Nathan Ambrosioni l’a réalisé à l’âge de 16 ans, Therapy est néanmoins affligé de défauts pour le moins rédhibitoires : pauvreté de l’acting (par instants, on se croirait dans la série Plus belle la vie), prévisibilité (le spectateur anticipe tout), personnages peu crédibles (les acteurs qui incarnent le duo d’inspecteurs ont des gueules d’ados), facilités scénaristiques et carences techniques, souvent masquées par le genre investi (cf. le found footage). On attend tout de même de pied ferme ce qu’Ambrosioni nous réserve dans le futur.
C’est assez dingue de se dire que c’est un gamin de 16 ans (maintenant 17) qui est derrière ce found footage somme toute très honnête. Loin d’être le plus mauvais de ce genre rébarbatif, Therapy offre quelques bonnes idées en matière de mise en scène et bénéficie d’un twist final plutôt sympathique. Reste donc à changer ce titre qui nous en apprend un peu trop sur l’intrigue...
Damien Taymans
A l’âge où habituellement on trousse et détrousse les jeunes filles, Nathan Ambrosini lui, fait des films. Et force est d’avouer que le résultat a de la gueule et que le "gamin" arrive avec quelques propositions étonnantes (la découverte progressive des péloches alternée avec les scènes de flics). Hélas, l’interprétation reste faible et il faut reconnaître que ce found footage ne raconte pas grand chose
Sébastien Brunclair
Le jeu âge du cinéaste pousse à l’indulgence face à ce Therapy prévisible et forcément maladroit, dont certaines scènes révèlent tout de même un talent certain. L’abandon du format found footage et des acteurs moins amateurs ne pourront qu’être salutaires dans les futurs projets du jeune homme, qui n’a absolument pas à rougir de ce qu’il a accompli jusque-là.