Cinemafantastique vous propose une critique jeune des films les plus vieux au plus récents traitant du fantastique dans sa globalité. Horreur, gore, fantômes ...
Samuël Tubez
Un poil prévisible (mais néanmoins cohérent et "ultime" dans son dénouement final), Tigers are not afraid est une perle noire qui scintille au cœur des bas-fonds de Mexico. La fantaisie et l’épouvante se mêle à merveille à la dureté du quotidien de ces mômes livrés à eux-même, et inversement. Une pépite qui ne repartira probablement pas les mains vides, même si votre serviteur plébiscite également l’excellent Inuyashiki...
Damien Taymans
Tigers are not afraid est un chef-d’oeuvre ni plus ni moins. Une esthétique à se pâmer, une écriture au scalpel, des comédiens irréprochables. Sans le moindre temps mort, ce conte tissé par Issa López dévoile le quotidien de mômes mexicains confrontés quotidiennement à la misère et à la mort, que la réalisatrice rend à la fois cruelle et poétique. Si ça n’a pas un Corbeau, c’est le scandale !
Alan Deprez
Déjà lauréat de l’Œil d’Or du PIFFF 2017, Tigers are not Afraid confronte des mômes des rues aux réalités les plus sordides de la vie à Mexico City (meurtres en série, police corrompue, toute-puissance des gangs...). L’œuvre d’Issa López mêle habilement le réel à l’univers des contes/fables enfantines, où l’innocence de l’enfance est pervertie par les méfaits des adultes.
Elle parvient à un équilibre subtil entre urgence documentaire (relayée par l’usage de la caméra épaule/portée) et fantaisie très noire. C’est un de mes gros coups de cœur de ces dernières années.
Sébastien Brunclair
Toutes les éloges étaient justifiées : Tigers are not afraid est un bijou d’horreur sociale, filmé à hauteur d’enfant, où chaque plan, chaque détail, chaque dialogue compte. Bravo, Issa López.
Quentin Meignant
Œuvre qui n’est pas sans rappeler Le Labyrinthe de Pan, Tigers are not Afraid mêle habilement le réalisme social dans ce qu’il a de plus vil à un onirisme enfantin du plus bel effet. Rythmé, visuellement somptueux, ce conte parfois à la lisière du documentaire est une pleine réussite.
Benoît Levenkron
Il était une fois… un groupe d’orphelins tentant désespérément de survivre à un cartel mexicain. La réalisatrice, et également scénariste de ce long-métrage, Issa López, choisit délibérément de nous conter son histoire au travers des yeux et de l’imaginaire des enfants. Et le résultat, loin d’être enfantin, nous plonge dans un conte macabre mêlant subtilement violence et onirisme, parfaitement soutenu par un jeu d’acteurs en herbe irréprochable et une photographie tout aussi magnifique. Un sérieux candidat au titre, tant pour la compétition internationale que pour le prix du public.