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En 1492, le prince Vlad Dracul, revenant de combattre les armées turques, trouve sa fiancée suicidée. Fou de douleur, il défie Dieu, et devient le comte Dracula, vampire de son état. Quatre cents ans plus tard, désireux de quitter la Transylvanie pour s'établir en Angleterre, il fait appel à Jonathan Harker, clerc de notaire et fiancé de la jolie Mina Murray. La jeune fille est le sosie d'Elisabeta, l'amour ancestral du comte...
Par Frank Black
En 1492, le prince Vlad Dracul, revenant de combattre les armées turques, trouve sa fiancée suicidée. Fou de douleur, il défie Dieu, et devient le comte Dracula, vampire de son état. Quatre cents ans plus tard, désireux de quitter la Transylvanie pour s’établir en Angleterre, il fait appel à Jonathan Harker, clerc de notaire et fiancé de la jolie Mina Murray. La jeune fille est le sosie d’Elisabeta, l’amour ancestral du comte...
Pour une énième incursion du mythique personnage de Dracula au cinéma, Coppola choisit l’adaptation fidèle du roman de Brad Stocker. Tour à tour dépourvu de ses attributs, qu’ils soient physique (le Nosferatu de Murnau, contrairement au roman est repoussant) ou psychanalytique (nombres de versions ont banalisé l’aspect freudien du désir sexuel et pulsions de mort), le conte vampire trouve avec Coppola un réalisateur qui épouse la vision de l’écrivain.
En tout objectivité, et si l’on considère le film comme une Å“uvre dissociée du roman du même nom, le Dracula de Coppola est un des plus beaux films de l’histoire du cinéma. Épique, sanglant, romantique, gothique, le film de Coppola est une superbe démonstration des talents du maître, qui, par l’entremise d’une réalisation éminemment efficace et des trouvailles visuelles à foison, une incroyable puissance évocatrice à ce film. De l’utilisation des couleurs à la séquence de l’introduction de Dracula sous sa forme brumeuse dans la chambre filmée à l’envers, le cinéaste puise dans son génial répertoire d’artiste accompli pour transposer à l’écran cette histoire mille fois racontée, mais jamais de cette manière.
Sur le plan de l’adaptation, force est d’avouer que si Coppola colle indéniablement à la trame originale, la tonalité romantique du film, qui déplace l’intrigue originelle autour de l’histoire d’amour entre Dracula et Mina, jusqu’à un final certes visuellement superbe, constitue une légère entorse au matériau d’origine. A ce titre, le film de Murnau lui est plus
fidèle en ce sens qu’il garde sur le même plan la relation Hutter/Ellen et la relation Nosferatu/Ellen. La liaison qu’apporte Coppola entre l’histoire et la légende, et ce dès cette introduction en note d’orgue, est très bien pensée, même si ce lien est nettement moins mis en avant dans le roman original. Finalement, il conviendrait de dire que le cinéaste a capté l’essence même du personnage, c’est l’essentiel, en retournant à la source.
Que dire du statut des vampires de ce film, si ce n’est que Coppola respecte à la lettre les caractéristiques mises en place par Stoker dans son ouvrage ? Toutes, ou du moins la majorité, des scènes imaginées par l’auteur irlandais pour donner vie au mythe sont ici portées avec un impressionnant savoir-faire visuel, de la scène entre Jonathan et les trois vampiresses à la lente agonie de Lucy. En effet, Coppola a réassocier les éléments fondateurs du mythique vampire. Là où il redevient beau, fort, fascinant, décadent et romantique, il n’oublie pas de lui adjoindre de nouveau le message hérité de Freud sur l’amour, même si l’étude est atténuée par la relative mise au second plan de la relation
Mina/Jonathan, peut-être la faute à un Keanu Reeves trop peu charismatique par rapport aux autres comédiens. Pour appuyer ce point, il faut souligner les prestations remarquables de Winona Ryder et surtout de Gary Oldman, en phase totale avec le personnage Dracula tel qu’il fut conçu par Stoker.
Coppola signe ici une des plus belles réussites mettant à l’honneur Dracula, à l’imagerie somptueuse participant à la puissance émotionnelle d’un film passionnant qui fait date dans l’histoire du cinéma vampirique(même si on peut lui préférer Entretien avec un vampire de Neil Jordan et Nosferatu de Friedrich Wilhelm Murnau). Accessoirement le dernier grand film du réalisateur.
J’ai vraiment trouvé ce film très très beau, mais aime énormément Twilight aussi ^^
null on conpren rien apare que jai adore les scenne damoure
j’ adore ce film
Il est très bien bien fait et l’ histoire d’ amoure est merveilleuse
bien meileure que twilight