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Wes Nolan, un virologue, se réveille dans un entrepôt sans souvenir sur la façon dont il est arrivé en ce lieu. Son ravisseur est une figure étrange appelée Lazarus, qui demande à Wes de trouver un moyen d'arrêter une épidémie virale dangereuse.
Présenté en première internationale lors du BIFFF 2018, Flashburn pouvait se targuer d’être attendu par le public étant le fruit d’un cinéaste bruxellois très apprécié, Giorgio Serafini. Pour son nouveau film, cet autodidacte qui est parti depuis 24 ans vivre de sa passion aux States, avait décidé de tout miser sur es Nolan, son personnage central, virologue de son état,
qui se réveille dans un entrepôt sans souvenir sur la façon dont il est arrivé en ce lieu. Son ravisseur est une figure étrange appelée Lazarus, qui demande à Wes de trouver un moyen d’arrêter une épidémie virale dangereuse.
Après une entame énigmatique qui laisse à penser que Serafini va tenter de prendre son public à contre-pied, Flashburn s’ancre rapidement dans une unité de lieu assez désagréable. Certes, l’indigence du budget de l’ensemble peut justifier un tel choix scénaristique, mais force est de constater que la neutralité des décors et la répétition de séquences quasi-identiques ne permettent guère à l’oeuvre de trouver une quelconque essence.
Dès lors,
outre des scènes d’action qui font rapidement office de pétards mouillés (à l’image de coups de feu dignes de scène d’airsoft), Flashburn ne brille guère non plus par l’évolution de son intrigue. S’orientant vers un final convenu au possible, l’oeuvre se répète à volonté et finit par lasser définitivement.
Là où Serafini avait sans doute les idées et le budget pour réaliser un court métrage tout à fait convaincant, il laisse place à un long totalement inutile qui expose une production famélique et un manque criant d’imagination. Flashburn est sans conteste l’une des grosses déceptions de ce BIFFF 2018.
Dernière réalisation du très sympathique Giorgio Serafini, Flashburn reste un huis-clos particulièrement conventionnel sur fond de pandémie virale. Le format long-métrage n’étant guère adapté à cette œuvre en demi-teinte qui eût été bien plus harmonieuse si elle avait été présentée en tant que moyen-métrage au vu de son scénario relativement léger.
Le principal intérêt de cette énième bande de Giorgio Serafini, c’est qu’elle permet de vivre l’angoisse des premières heures d’un contaminé par l’Ebola : symptômes paranoïaques, délires, confusion totale et nausées, des sentiments que l’on ressent à la vision de cette bisserie sans réel intérêt.