Cinemafantastique vous propose une critique jeune des films les plus vieux au plus récents traitant du fantastique dans sa globalité. Horreur, gore, fantômes ...
Des membres d'une bande de motards féroces veulent venger la mort d'un des leurs. En route pour l'enfer est une virée sauvage et réjouissante avec ses femmes voluptueuses, ses engins rutilants et de l'action ininterrompue.
Bécanes, flingues, drogue et sexe. Voilà ce que nous propose Hell ride, film de bikers présenté par Mr Tarantino et réalisé par Larry Bishop (Mad dogs). Ca roule donc des mécaniques, ça tue sans sommation, ça se défonce la tronche et ça culbute les jolies pépées, bref, c’est du grand cinéma quoi !
Accompagné de The Gent et du mystérieux Comanche, Pistolero veut venger la mort de sa compagne, assassinée par le gang de motards des 666. Pour y parvenir, ces gueules cassées devront entamer une longue odyssée sanglante parsemée de bombasses et de gros flingues...
Ambiance western-grindhouse pour ce road movie aux influences multiples et mal digérées. Easy rider, Desperado, westerns spaghetti, tics de mise en scène tarantinesque, Hell ride accumule les références et autres clins d’œil sans une once de personnalité. Prétentieux comme pas deux, Larry Bishop, qui semble en plus être un sacré obsédé, cabotine aux côtés d’actrices aux formes affolantes tout en baladant sa caméra constamment sous la ceinture de celles-ci. Un grand artiste est né ! Le gars, qui en est à sa seconde réalisation et que l’on a pu apercevoir dans Kill Bill vol.2, s’est toutefois entouré d’un casting assez incroyable pour cette vaste plaisanterie qu’est Hell ride : Eric Balfour, Michael Madsen, Vinnie Jones, Dennis Hopper, la brûlante Léonor Varela et même David Carradine traversent cette histoire de vengeance dont on se tape éperdument. Comme quoi, quand on a ni idée ni talent, ça sert d’avoir des potes dans le milieu !
Balourd et même assez chiant, Hell ride amuse brièvement à chaque cabotinage de tête connue tout en excitant légèrement grâce à la présence d’une gente féminine particulièrement bien gaulée (Léonor Varela, brrrrrrr). Des petits plaisirs très brefs, malheureusement, au sein d’une production qui a une grande gueule mais qui pisse dans son froc quand il s’agit de passer à l’acte.