Cinemafantastique vous propose une critique jeune des films les plus vieux au plus récents traitant du fantastique dans sa globalité. Horreur, gore, fantômes ...
L'université d'Arkham accueille un nouvel élève en médecine en la personne d'Herbert West. Celui-ci se met en tête de pouvoir, au travers d'expériences prohibées, redonner vie aux morts...
Premier métrage du réalisateur Stuart Gordon (Castle Freak, Le cauchemar de la sorcière) adapté très librement d’une nouvelle de H. P. Lovecraft intitulée Herbert West – Re-Animator. Sous les commandes de Brian Yuzna (producteur du premier et réalisateur des séquelles), Gordon fait du travail d’orfèvre. La mise en scène est soignée à l’excès malgré la tournure que prend directement le film.
Car Gordon ne souhaite pas adapter bêtement et simplement la nouvelle de Lovecraft. Il entend faire un vrai film d’horreur qui mêlera scènes dégoûtantes et humour. Le pari lancé est pleinement réussi. De mémoire, on a rarement autant ri qu’en regardant Re-Animator, classé directement film culte juste après sa sortie. Certaines scènes valent vraiment le détour : on ne peut que jubiler en voyant le docteur Hill tenir sa tête dans ses mains et tenter de se déplacer tant bien que mal, on ne peut que se gausser en découvrant de découvrir les expériences d’Herbert West, étudiant très original.
Mais, à côté de cette hilarité générale perdure l’effroi. Certains passages sont assez gores pour l’époque et en ont choqué plus d’un : un chat dont les deux parties du corps ne tiennent plus que par quelques lambeaux de chair, une décapitation sanglante, des cours d’anatomie où règnent les gros plans. Tout dans ce métrage est un régal pour nos petites mirettes.
Gordon a su concilier le froid glacial des décors de la clinique et de la morgue en particulier avec les événements drôlissimes qui surviennent fréquemment. Les effets spéciaux font montre d’une grande habileté et les maquillages sont à la mesure du film. Les acteurs sont à la hauteur également : Jeffrey Combs est magnifique dans le rôle de West et on aura le bonheur de le retrouver aux côtés de Gordon pour la saison 2 des Masters of Horror dans un épisode intitulé Le Chat noir.
Un film de morts-vivants pas comme les autres donc. La prémisse d’une trilogie succulente…
Oeuvres liées :
Film qui à marqué mon adolescence avec Bad Taste et Evil Dead...Génial.
Ce n’est pas l’adaptation parfaite de Lovecraft, mais un candidat sérieux au meilleur films cthulhuesques. Celui-ci réuni trois noms qui deviendront indissociables des adaptations de cet écrivain étrange : Brian Yuzna, Stuart Gordon et Jeffrey Combs.
Ce dernier a basé sa carrière sur le rôle d’Herbert West. Il donne le ton à ce film, et fascine le spectateur dans chacune de ses scènes. Il est, selon moi, le "mauvais" savant-fou par excellence. Le parfait antagoniste d’un Doc Brown.
Ce qui différence ces deux personnages, est que West (pas dr. puisqu’il n’est qu’étudiant fou) est prêt à tout pour faire avancer ses recherches. Surtout, il ne manque aucune opportunité et fait tout ça pour son propre ego.
En bref, un film qui mêle à la perfection humour et horreur.
Ce n’est pas l’adaptation parfaite de Lovecraft, mais un candidat sérieux au meilleur films cthulhuesques. Celui-ci réuni trois noms qui deviendront indissociables des adaptations de cet écrivain étrange : Brian Yuzna, Stuart Gordon et Jeffrey Combs.
Ce dernier a basé sa carrière sur le rôle d’Herbert West. Il donne le ton à ce film, et fascine le spectateur dans chacune de ses scènes. Il est, selon moi, le "mauvais" savant-fou par excellence. Le parfait antagoniste d’un Doc Brown.
Ce qui différence ces deux personnages, est que West (pas dr. puisqu’il n’est qu’étudiant fou) est prêt à tout pour faire avancer ses recherches. Surtout, il ne manque aucune opportunité et fait tout ça pour son propre ego.
En bref, un film qui mêle à la perfection humour et horreur.
Un des premiers film d’horreur que j’ai vu !!