Cinemafantastique vous propose une critique jeune des films les plus vieux au plus récents traitant du fantastique dans sa globalité. Horreur, gore, fantômes ...
Désormais jeune trentenaire (oui je sais c’est pas bien de donner l’âge d’une femme mais à vrai dire j’m’en fiche), Katharine Isabelle resplendit et est de toute façon plus sexy que jamais dans American Mary, petite production canadienne (son pays d’origine) où elle tient enfin son premier vrai grand rôle. Elle y interprète Mary Mason, étudiante en chirurgie plastique qui, pour gagner facilement de l’argent, plonge dans la chirurgie underground avec ce que cela contient d’interventions saignantes et de clients freaky.
Ce Nip/Tuck trash et horrifique signe donc le retour de la belle qui nous avait jadis fortement titillé les sens par son interprétation animale du personnage de Ginger dans le cultissime Ginger Snaps de John Fawcett où elle luttait entre ses hormones et une mutation en louve-garou, toutes deux très douloureuses. Quasi absente à l’image dans sa suite Ginger Snaps : unleashed et un poil plus présente dans la préquelle Ginger Snaps : the beginning (tous deux bien en dessous de leur modèle), Katharine n’a toujours pas, jusqu’à présent, rencontré le succès qu’elle mérite. Malgré sa grande fidélité au cinéma horrifique (un Bones estampillé Snoop Dogg, un foiré mais rentable Freddy contre Jason, un Ogre faisandé par le réal’ du I spit on your grave 2010, un médiocre 30 jours de nuit 2 : jours sombres), en dépit de ses multiples participations dans des séries télé à succès (Smallville, Supernatural, Being human) et même si elle a tourné avec quelques noms marquants (Joel Schumacher avec qui elle a fait ses débuts en 1989 dans Cousins, Christopher Nolan chez qui elle tient un tout petit rôle dans Insomnia, Uwe Boll pour les besoins de Rampage), la brune n’aura pourtant jamais supplanté l’aura de son personnage dans Ginger Snaps. Mais il semblerait bien que ce soit le cas avec American Mary, que nous brûlons d’envie de découvrir…
En guise d’apéritif, apprécions ensemble ces quelques clichés de l’actrice qui, même si elle n’apparaît jamais dans le plus simple appareil (elle refuse de fait de s’exhiber et de tourner des scènes à oilpé, se faisant doubler pour la peine) s’avère toutefois étonnamment fantasmatique.
Je suis amoureux...